« -Les roguelike-like, c’est fini, je vais faire un roguelike-like-like
-Ah ouais, et tu conserves quoi de Rogue du coup ?
-C’est quoi Rogue ? »
Le roguelike-like prend ses racines dans l’antique Rogue de Michael Toy et Glen Wichman sorti en 1980. Mais cela fait déjà bien longtemps qu’il a été déraciné. C’est en bouturant le plus traditionnel roguelike aux jeux d’action, de plates-formes, de réflexion ou de gestion que le roguelike-like a commencé à bourgeonner. Du Rogue initial, il ne conserve plus que deux caractéristiques : la création procédurale et la mort définitive (permadeath). En cela, la vraie vie est le meilleur exemple de roguelike-like qui soit.
Outre Rogue, le roguelike-like peut avoir des influences très variées. Faster Than Light se nourrit par exemple de Starflight. Spelunky de Spelunker et The Binding of Isaac de la série Zelda. Dans cette série Zelda en revanche, le rogue like like se nourrit exclusivement de tuniques et de boucliers, mais un bon coup d’épée bien placé suffit généralement à les lui faire recracher.
On pourra observer que plus un jeu apprécie (« like ») son ancêtre Rogue, plus il s’en éloigne. Comme on dit : Loin des yeux, près du cœur. Il est à noter cependant que Rogue est condamné à demeurer dans la friendzone, car plutôt que de se changer en roguelove, le roguelike-like préférera évoluer en « procedural death labyrinth » (labyrinthes de mort procédurale), un nom qui il faut l’avouer ne manque pas de panache, mais qui permet un nombre bien plus limité de jeux de mots.
Roguelike-like notables :
Ceci est le deuxième article de l’OUJEDICO, rubrique s’intéressant à des sous-sous-genres de jeux vidéo, reconnus ou inventés. Son existence a été rendue possible grâce aux dons des lecteurs sur mon Tipeee. S’il vous a plu et que vous désirez en lire d’autres (ou que vous souhaitez simplement soutenir mon travail) vous pouvez donner 1€/mois à l’Oujevipo.
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