A team for the job (Browser)
StormAlligator
Il y a un petit studio qui s’appelle StormAlligator et qui a cette particularité de ne pas connaître l’échec. Chaque jeu produit depuis 2011 est un chef-d’œuvre à son échelle, et c’est à se demander si Isa et Tom, aux commandes du studio, sont des humains ou des robots conçus pour satisfaire nos moindres désirs vidéo-ludiques.
Remettre le jeu tactique isométrique au goût du jour, tout en le projetant dans l’espace ? Pas de problème.
Un tower-defense à la difficulté entièrement paramétrable par le joueur alliant dessin et pixel-art ? C’est possible.
Un jeu de stratégie consistant à lutter en temps réel contre des catastrophes naturelles? En 48h ? Check!
Bon, allez, plus difficile : un platformer classique qui parvient pourtant à être fun et drôle, et en 72h s’il vous plaît! C’est fait.
D’accord, d’accord, le jeux vidéo vous maîtrisez, mais seriez vous capable de pondre deux jeux de cartes innovants et équilibrés en moins d’un moins et en employant pour chacun moins de 72h ?
Réalisé en moins de 72h pour la Folis’ New Year Game Jam, A team for the job est le petit dernier de StormAlligator. Dans ce jeu “de cartes” il s’agira de composer une équipe de mercenaires complète avant son adversaire de manière à obtenir le premier le job tant désiré. Le gameplay d’A team for the job rappelle fortement celui de Fantasy : on pioche une carte, on joue une carte, on en applique l’effet (piocher, récupérer une carte de la défausse, défausser une carte de l’adversaire, annuler le pouvoir d’une carte…) et on passe le relais. Mais quand la stratégie d’un Fantasy est extrêmement limité (principalement à cause de la carte Lutin qui vient tout foutre en l’air), A team for the job donne clairement l’impression que calculer ses coups porte ses fruits, même si la chance aura tout de même son mot à dire.
Le résultats, c’est que l’on aura du mal à décrocher avant d’avoir fait le tour de l’intelligence artificielle. Passé un moment en effet, on réalisera que celle-ci ne bluffe jamais, ni ne semble envisager que l’on puisse bluffer. On se mettra alors à espérer une version multijoueur, ou, pourquoi pas, un petit set de cartes à imprimer. *wink wink*
heudé
Quoi, mais comment ai-je pu passer à côté de temps de jeux géniaux ? Je me suis mis au jeu présenté que quelques jours après, du coup, mais il est aussi bon que les autres.
Merci Pierrec de nous faire perdre aussi bien notre temps !