Momiga : Un bouton, un pixel, un beep, 13 gameplays.
Un mot : Minimaliste.
Fisher-Diver (Browser)
2DArray
Quand j'ai commencé à jouer à Fisher-Diver, je ne savais pas vraiment dans quoi je me lançais. Je suis désormais allé jusqu'au bout, et j'avoue ne pas en savoir beaucoup plus.
Certes, il s'agit d'un jeu de pêche sous-marine au gameplay assez peu surprenant : On plonge pour pêcher des poissons, on dispose d'une jauge d'oxygène, d'un espace de stockage restreint et on revend le fruit de notre travail pour pouvoir se payer des upgrades : plus grande jauge d'oxygène, plus grand espace de stockage...
Pourtant...par une multitudes de détails, Fisher-Diver ne ressemble pas à un jeu de pêche. Aventurons-nous donc dans ses profondeurs. N'hésitez pas à remonter à la surface à tout moment pour vous faire votre propre idée du jeu. Les abysses regorgent de spoiler.
Wonderputt (Browser)
Damp Gnat
Il n'y a rien de plus chiant qu'un jeu de golf. A part peut-être un jeu de mini-golf.
C'est mon point de vue, évidemment, mais je suis prêt à le défendre : Le jeu de golf s'appuie généralement sur des mécanismes purement abstraits : on éloigné le curseur de la balle pour donner au coup de la puissance, parfois on peut la soulever du sol avec une acrobatie de souris...Il n'y a dans ce gameplay rien qui rappelle la vraie sensation du golf. Il n'y a pas de ressenti, rien n'est vraiment instinctif, l'idée de frapper dans une balle est remplacé par une série de challenges bâtards navigant entre l'habileté et le calcul géométrique. Le jeu de golf m'ennuie.
Wonderputt est un jeu de golf, et contrairement à ce que vous auriez pu imaginer, il ne déroge pas à la règle. Il est tout aussi chiant, emploie le même vocabulaire imbitable (par, birdy, bogey...), et présente les mêmes difficultés qui ne donnent pas envie de se battre.
Mais Wonderputt n'est pas joué sur un « green » traditionnel. Pas d'immenses pelouses artificielles, pas de petit moulin entre les pâles duquel il faut faire passer la balle. Wonderputt a un terrain bien à lui, et il lui doit tout.
Ce terrain, peuplé de vaches, de soucoupes volantes et de sous-marins nucléaires se construit et déconstruit après chaque trou, et il a le mérite de le faire avec humour et grâce. On croirait presque à un nouveau Grow, en moins japanisant cependant, et nettement moins interactif. Mais il y a un arc-en-ciel.
Au final, on ne joue que pour observer ces mutations du décor, et les passages de gameplay golf deviennent simplement de mauvais moments à passer.
Wonderputt est chiant, certes, mais il a le mérite d'être beau.
heudé
222
pyrofoux
Puissant et… pointilleux.