Ten Seconds War (Windows)
Almost

 

Est-il retardataire, ou l’avais-je simplement raté?

Quoiqu’il en soit, Ten Seconds War s’inscrit dans l’Experimental Gameplay Project du mois de Mars dont le thème était, comme vous le savez déjà : 10 secondes.

 

Comme Cursor*10, Ten seconds war est un jeu de coopération en solo.

Vous disposez d’un certain nombre de vaisseaux et devez détruire pour chacun des 14 niveaux l’intégralité des cibles et tourelles, ce dans un laps de temps de dix secondes.

 

Évidemment, un seul vaisseau, c’est bien trop peu pour accomplir cette mission, d’autant qu’il y a toujours la possibilité qu’il se fasse descendre.

C’est pourquoi vous pouvez jouer la totalité de votre arsenal, vaisseau après vaisseau, le tout s’inscrivant dans ce même intervalle de dix secondes.

Une fois le niveau terminé, vous pourrez devenir spectateur de l’impressionnante synchronisation de vos vaisseaux (je vous fais confiance), la mise en scène d’une victoire écrasante sur du papier à gros carreau.

 

 

Le jeu s’enrichit quand apparaissent des alliés, qui vous offriront leur aide à condition que vous sachiez les protéger, ou de nouvelles unités telles que les boucliers, qui vous permettront de tirer tout en restant embusqué. Mais le plus important est encore à venir :

 

Lorsqu’une de vos unités se fait descendre par une tourelle, le décompte des dix secondes ne cesse pas, au contraire, vous pouvez continuer à vous déplacer, à tirer, sans pour autant que ce n’ait le moindre effet (vous êtes un fantôme).

Mais si par la suite, avec une seconde unité, vous dégommez la tourelle coupable de cet odieux crime avant qu’elle ne l’ait commis, vous changerez complètement le cours des évènements. Votre première unité n’ayant pas été descendue, elle effectuera son déplacement enregistré et se rendra à nouveau utile.

 

S’il est assez facile de finir Ten Seconds War, il est donc facile de prolonger l’expérience en se donnant des challenges par l’utilisation massive de cette stratégie de fantômes, bien plus grisante que la traditionnelle.

 

Pour couronner le tout, le jeu se présente, comme je l’ai évoqué plus haut, comme étant dessiné sur du papier à carreaux. Sans que cette idée soit réellement originale, elle apporte dans ce jeu un réel plus puisqu’il vous rappellera les petits jeux de bataille que vous dessiniez collégien pendant les cours de maths.

De la pure nostalgie de gamer.