Never To Tell (Windows, Mac)
Niall Moody
Avec ses graphismes naïfs et son absence de combat, on pourrait prendre Never To Tell pour un rogue-like pour enfants. D'ailleurs, ne sont-ce pas deux enfants qui nous observent en haut de l'écran ? Mais si les plus jeunes n'auraient en effet aucune difficulté à prendre le jeu en main (il ne se joue qu'avec les flèches directionnelles) il n'est pas certain qu'ils en voient si facilement le bout. Never To Tell n'est pas moins stratégique que n'importe quel rogue-like...en fait, il l'est beaucoup plus.
Quelle durée de jeu peut-on offrir avec un jeu réalisé en une semaine ? 20 minutes ? 40 minutes ? 1 heure, cela semble déjà pas mal...mais voilà que je viens de mourir après une heure de jeu sur Lava Walker, et qu'il ne s'agissait à priori que du début.
La longueur d'un jeu n'est évidemment pas un critère très intéressant pour l'évaluer, mais lorsque celui-ci a été réalisé lors d'une game jam (le 7DRL challenge en l’occurrence) un jeu parvenant à capter notre intérêt pendant plusieurs heures force le respect. Car non content d'être long, Lava Walker est aussi bon.
Il existe maints jeux de main
Jeux de vilains, jeux de gamins
Mais pour décrire celui-là je
n’irai pas par quatre chemins :
Si ✋ est bien un jeu fait main
Il est aussi main faite jeu.
Kitai
Merci de nous apprendre que ✋ est monosyllabique
(à moins que ce soit medensyllabique (?) et qu’on marque la diérèse sur « bien », va savoir…)
Pierrec
C’était pensé comme un monosyllabique oui, mais toute interprétation est possible 🙂