chronobotsChronobot (Windows)
Paul Gerst, Guillaume Pastor, Gregory Parisi, Théodore Doumic, Victor Gibaud, Luis Wong & Stan Wilhelm 

 

On peut distinguer deux grands types de voyages dans le temps. Le voyage de conscience, façon Groundhound Day, où seule la conscience de l’individu est ramenée dans son corps du passé (ou du futur), et le voyage de corps, façon Retour vers le futur, où l’individu est physiquement transporté dans le temps. Dans le jeu vidéo, le voyage de conscience est très fréquent puisqu’on pourrait l’assimiler au concept de sauvegarde. Le voyage de corps, en raison des paradoxes qu’il occasionne, sans doute, est plus difficile à exploiter. Cela ne l’a pas empêché de s’être illustré dans Les Voyageurs du Temps, Day of the Tentacle, Braid, Wojna Taniec, et désormais Chronobot.

 

Chronobot pourrait être décrit comme un habile mélange de Wojna Taniec et de Splatoon, bien que Splatoon ne fût pas encore sorti lors du développement et que les créateurs de Chronobot n’aient découvert Wojna Taniec que sur le tard. Comme dans Splatoon, donc, l’objectif (au moins dans le mode Contamination) est de recouvrir le sol de sa couleur, quitte à, c’est même recommandé, repasser par dessus celle de l’équipe adverse. Et comme dans Wojna Taniec, les membres de notre « équipe » ne jouent pas simultanément, mais les uns après les autres dans ce qui est pourtant un même segment temporel. En tuant assez tôt le troisième robot de l’équipe adverse au tour 4, on pourra ainsi ramener à la vie (ou plutôt éviter la mort) de notre robot du tour 2 qu’il avait abattu un peu plus tard. Limpide, non ?

 

Bien que jouable au clavier, il est préférable d’aborder Chronobot avec deux manettes Xbox. Un deuxième mode de jeu est proposé, Domination, consistant cette fois à capturer des zones en les occupant assez longtemps, ce qui rend le jeu encore plus complexe et les paradoxes temporels plus décisifs. Et comme le jeu n’est qu’en version beta, il n’est pas impossible d’imaginer que de nouveaux modes suivent.