Typomagia (windows)
Jari Komppa
Les jeux typographiques, j’entends par là les jeux qui consistent à taper le plus vite possible les mots qui apparaissent à l’écran),en plus de nous entrainer à quelque chose d’utile (parce qu’appuyer répétitivement sur la barre espace pour faire valser un pingouin n’est pas…utile.) offrent un challenge intéressant, avec un gameplay qui a le mérite de sortir de l’ordinaire.
Mais les jeux typographique ont un énorme défaut : Ils sont chiants.
Souvent assez austères et ne faisant appel qu’à de purs réflexes, ils lassent en général assez rapidement : Notre petit cerveau aimerait bien être de la partie, et notre petit cœur aimerait bien quelques sensations fortes (non…faire une faute d’orthographe à développer et devoir tout recommencer n’est pas une sensation forte)
Et s’il y avait un réel enjeu à taper ces mots sans faute ? Et si ces actes héroïques, couplés à une bonne stratégie, nous permettait de vaincre des trolls des rivières et de défaire d’odieux magiciens du mal?
C’est l’idée de Typomagia, transformant le jeu typographique en RTS.
Le joueur incarne un magicien, et nous savons que tout le pouvoir des magiciens réside dans leurs mots. Ceux-ci, attrapés au vol, deviennent donc source de mana tandis que d’autres mots, plus puissants, lui permettront d’invoquer diablotins, orcs, trolls et de les enchanter.
En plus de taper rapidement et correctement, celui-ci devra donc élaborer une stratégie pour vaincre le magicien d’en face. Vaut-il mieux agir vite, invoquer de rapides diablotins (« FASTER, IMP! ») pour élargir son champ d’action et ainsi collecter davantage de mots/mana? Vaut-il mieux au contraire économiser pour invoquer de puissants trolls (« STRONGER,TOUGHER, TROLL!) qui lentement, feront leur chemin vers la base ennemie?
L’idée est excellente, et largement exploitée. Deux modes de jeu sont donc disponible : Quick Game (que je conseille pour s’entrainer) dans lequel la difficulté est modulable, et Story, avec une difficulté croissante et un scénario de campagne aussi léger qu’amusant.
Deux types de combat aussi : Face à des monstres errants, où le joueur devra se tirer d’affaire en un temps limité, ou face à un autre magicien, où la partie se transformera en guerre de territoire. Les deux étant alternés dans le mode Story, ce qui est appréciable.
Certes, les mots sont en anglais, les moins anglophones d’entre nous auront donc assez de fil à retordre avec les mots communs. Mais les autres pourront s’ils le souhaitent, se compliquer la vie avec des termes de programmation, des noms de ville, de pays…ou pire encore, des termes de chimie ou noms d’orchidées (très drôle, mais menant généralement au désastre).
Bref : Toute la richesse d’un jeu typographique, le fun et l’originalité en plus.
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