Passage (Windows/Mac/Linux)
Jason Rohrer
Juste parce que je viens de réaliser qu’il ne figurait pas sur le blog.
Je n’en dirais rien. Il a déjà fait assez parler.
Everybody Edits (Browser)
Chris Benjaminsen
On se rappelle de CollabRL, qui permettait de créer participativement un monde en ASCII, de Playpen, qui de la même manière ouvrait la perspective d'un jeu d'aventure, de Makubesu pour le shoot'em'up, et on pensera évidemment à Minecraft pour ce qui est de créer un monde en 3D.
Après tout, alors que le 2.0, le participatif, a envahi tout les médias, ce serait bien un comble s'il ne s'appliquait aussi au jeu-vidéo.
Je n'avais pourtant encore jamais vu ce procédé participatif appliqué au jeu de plateforme. Il y a certes Transformice, et quelques autres jeux du même genre, mais les créations sont assez limitées, et soumises à un vote démocratique. Participatif, certes, mais encadré par la masse.
Everybody Edits est celui que j'attendais, un gameplay de plateformer doublé d'un éditeur en simultané, ce qui signifie que l'on peut créer le monde à la souris, tout en le visitant au clavier. Chaque salle étant ouverte à jusqu'à une quarantaine de joueurs.
Lockehorn (Browser)
Nitrome
Il y a pas si longtemps, le studio londonien Nitrome avait encore fait parler de lui en présentant son centième jeu : Nitrome must die. J'attendais beaucoup de ce jeu, et ayant été plutôt déçu, je l'ai volontairement snobé sur l'Oujevipo. Heureusement, il ne fallait nullement y voir un signe du déclin de Nitrome puisque Lockehorn, ce 101ème jeu, s'avère tout aussi amusant et original que ses prédécesseurs.
Lockehorn bouleverse en quelque sorte la brique gameplay de poussée de blocs puisqu'il ne s'agit plus de ranger le bloc proprement sur son emplacement, à la sokoban, ni de le positionner sur un boutons pour débloquer une porte, mais de le protéger, de s'en servir comme arme et d'enfin libérer le compagnon qui est prisonnier à l'intérieur, raison pour laquelle on y tient, à notre bloc de glace.
The Burden of Sunlight (Browser [Unity])
Michael Todd
Il suffit parfois de pas grand chose pour ensoleiller une journée. De la même manière, il suffit parfois de pas grand chose pour faire un jeu. Enfin, un jeu, c'est un bien grand mot : The Burden of Sunlight ne présentant aucun objectif ni conditions de défaites, on pourrait plutôt parler d'un webtoy, ou d'un sandbox, pour n'employer que d'anglicistes mots-valise.
The Burden of Sunlight a été réalisé lors du quatrième Game Prototype Challenge dont les deux thèmes étaient, accrochez-vous bien, Burden et Sunlight. Il s'agit donc ici du fardeau du soleil que de faire pousser la végétation en ce petit jardinet, « shrubbery » comme dirait l'autre...
Nul objectif à atteindre si ce n'est d'aménager ce petit espace à notre guise. Jardin d'agrément, composition zen, ou forêt vierge. C'est joli, c'est frais, et après tout, ce n'est déjà pas mal.
Ce qui est surprenant, c'est qu'on retrouve ici beaucoup de vert, du jaune, du bleu, du orange, mais ni rouge, ni noir, ni blanc, qui sont pourtant les trois couleurs dominantes des jeux de Michael Todd. Il faut croire que celui-ci avait envie d'un petit bol d'air frais, ça tombe bien : nous aussi.
Passage (Windows/Mac/Linux)
Jason Rohrer
Juste parce que je viens de réaliser qu’il ne figurait pas sur le blog.
Je n’en dirais rien. Il a déjà fait assez parler.
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