Doodle Devil
Avallon Alliance Ltd.

 

Je ne suis pas un grand amateur de suites, de licences de jeux vidéos, puisqu’elles consistent le plus souvent à enrichir un même gameplay de meilleurs graphismes et de nouveaux contenus. On ne se démarque plus par son originalité, mais par le succès du précédent opus.

Pourtant, je n’aime pas non plus qu’un jeu original et addictif me laisse sur ma faim, et une suite, en ce cas est toujours bienvenue.

 

C’est pourquoi Achievement Unlocked 2 figure déjà sur l’Oujevipo, c’est pourquoi Doodle Devil y figure aujourd’hui.

 

Vous l’aurez compris, Doodle Devil est la suite de Doodle God. Aussi, il ne présente aucun intérêt si l’on a pas joué au premier (rattrapez vite votre retard).

 

 

Le principe est le même, assembler des éléments pour en créer des nouveaux, mais cette fois, c’est le Diable qui est au commandes. Il va donc lui falloir inventer tout ces choses horribles que Dieu avait pu oublier, telles que la maladie, le travail, ou encore le copyright.

 

Doodle Devil a beaucoup moins d’intérêt que Doodle God : tout d’abord, on ne part pas de rien, mais de tout un panel d’élément que Dieu a déjà façonné. La fierté de tout avoir créé ex-nihilo disparaît et de plus, le début de jeu peut paraître plus difficile, puisqu’on ne sait pas vraiment ou le diable veut en venir.

 

D’autre part, il va falloir réinventer beaucoup de choses que Dieu avait déjà inventé auparavant, mélanger de nouveau l’eau et le feu pour faire la vapeur, l’homme et la femme pour faire le sexe…des sentiments de déjà vu frustrants.

 

Enfin, la logique des association a effectuer est plus approximative que celle de Doodle God, et c’est bien normal, il va s’agir davantage d’inventer des concepts que de véritables choses.

 

Bref : Doodle Devil est plus à voir comme une extension que comme un véritable nouvel opus. Il ne surprend plus, il n’est pas du même niveau, mais il sera néanmoins apprécié par ceux qui avaient aimé Doodle God, et les occupera facilement une grosse demi-heure.