CubicSpace (Browser)
Adam Atomic

 

 

Que peut-on faire avec une poignée de dés ? Un yams ? Un 421 ? Un jeu à boire ? La plus haute tour possible ? Oui, sinon on peut aussi partir vivre des aventures dans l’espace.

 

 

Sans explications, il est possible de passer plus de 10 minutes sur CubicSpace sans rien n’y comprendre (et j’en sais quelque chose) mais dès qu’on a la présence d’esprit d’aller jeter un œil du côté des instructions, c’est un merveilleux petit puzzle stratégique qui s’offre à nous.

 

Il s’agit de nous imaginer à bord d’un vaisseau spatial. À gauche, notre bouclier (dé bleu), à droite, notre réacteur (dé jaune), à l’avant, notre laser (dé vert), et face à nous, des vaisseaux ennemis (dés rouges) et recharges de laser et de bouclier (dés verts et bleus). L’objectif sera de parvenir jusqu’au bout du niveau 6 en détruisant tous nos adversaires. Pour chacun d’entre eux, on pourra soit employer un nombre de points de lasers égal à leurs points de vie, soit sacrifier l’intégralité de notre bouclier, pourvu qu’il soit d’une valeur supérieure, soit un peu des deux. Si la flotte ennemie est trop grande, ou nos armes trop peu chargées, on pourra aussi un nombre limité de fois activer notre réacteur pour nous envoler vers un autre système (obtenir un autre tirage), et si on se sent chanceux, on pourra aussi sacrifier lasers et boucliers par lots de 3 pour augmenter notre score.

 

Puisqu’il est ainsi soumis à des tirages de dés, on pourrait prendre CubicSpace pour un pur jeu de hasard, mais c’est en fait loin d’être le cas. À chaque niveau, c’est un nombre égal de dés qui sera tiré : 8 rouges, 4 bleus et 4 verts. Avec notre réacteur nous permettant de relancer quelques tirages, la chance jouerait presque toujours en notre faveur, s’il n’y avait pas la règle de la destruction de bouclier d’un côté, et notre avidité de highscore de l’autre.

 

Une fois la bonne stratégie trouvée, CubicSpace deviendra donc surtout un jeu de paris dans lequel notre pire ennemi ne sera pas le hasard, mais nous-même.

 

 

Via freeindiegam.es