Garbage in garbage outGarbage In Garbage Out (Windows, Mac, Linux)
Jonathan Whiting

 

Je présentais il y a peu The Beat, The Step and The Cowboys, qui mêlait les mécanismes de programmation de Roborally au jeu de rythme et jeu de tir. Garbage In Garbage Out les mélange quant à lui au rogue-like, mais il les dilue à vrai dire si peu qu’on pourrait y voir une simple et ingénieuse adaptation vidéo-ludique du jeu de plateau de Richard Garfiel.

 

Comme Roborally, Garbage In Garbage Out consiste à guider son robot vers la sortie en programmant une série de mouvements à l’avance, et comme dans Roborally, il faudra prendre en compte les mouvements des robots adverses et des tapis roulants pour ne pas se retrouver dans le mur, ou pire, sous les feux ennemis.

 

Garbage In Garbage Out ne comporte pas de système de points de vie: au lieu de ça, chaque tir encaissé retirera des “cartes” programmation de notre deck, et quand celles-ci arriveront à zéro hé bien…il ne nous restera plus que nos circuits de refroidissement pour pleurer. Il sera heureusement possible de récupérer de nouvelles cartes programmations sur le plateau pour augmenter notre durée de vie et altérer la stratégie de notre robot, car oui : chaque robot a sa propre stratégie, et c’est l’ajout le plus intéressant aux règles de Roborally. Hero est un robot assez équilibré, Tank est très lent et focalisé sur les tirs, Scout ne peut tirer mais se déplace très rapidement et Dizzy, mon favori, fait un peu n’importe quoi.

 

La difficulté de Garbage In Garbage Out étant assez élevée, elle nous donne une bonne excuse pour recommencer sans cesse, et quand bien même on serait parvenu à passer les huit niveaux avec notre robot favori (Dizzy <3), on ne pourra s’empêcher d’essayer avec tous les autres.