Moshimoshi

Moshimoshi (Windows)
Armel Gibson, Calum Bowen

 

 

Si vous avez déjà utilisé Paint (c’est à dire en gros si vous avez déjà eu un écran devant les yeux et une souris dans la main), vous connaissez le pot de peinture. Et si vous connaissez le pot de peinture, vous connaissez ce drame d’effacer un des éléments de l’image parce qu’on a rempli son background de la même couleur que lui (hé oui, bleu sur fond bleu…).

Il y a quelques mois, j’avais essayé de faire un jeu sur ce concept d’absorption de l’image par son background, ça a donné Cassandra, et ce n’était pas forcement une réussite. Mais Armel Gibson a quant à lui exploré le concept avec plus d’intelligence, avec un esprit plus ludique, et ça a donné Moshimoshi.

 

 

 

Le gameplay de Moshimoshi est assez basique. Il s’agit en fait d’un simple dual-stick shooter : on se déplace avec WASD pour éviter les projectiles, on tire avec la souris pour abattre ses ennemis. Mais il y a évidemment un twist : les éléments du jeu se divisent en trois couleur : une pour notre personnage et ses projectiles, l’autre pour les ennemis, la troisième pour leurs tirs. Sachant que le background adopte tour à tour une de ces trois couleurs, il n’est jamais possible d’avoir les trois à l’écran!

 

Moshimoshi est donc une équation qui aura toujours une inconnue, et c’est ce qui le rend si addictif…à moins que ce soit son rythme rapidement insoutenable, ou ses graphismes de finger-painting, ou sa musique qui reste des heures dans la tête, ou les conseils absurdes de Tomato Butt King…quoi qu’il en soit, Moshimoshi mérite que l’on s’y plonge un moment, rien que parce que ce n’est pas fréquent de trouver un jeu intelligent, exigeant et régressif à la fois.

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2 Comments

  1. cendrieR

    Je soutiens que Cassandra est un jeu intéressant.

  2. Merci bien 🙂

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