Evolpedal (Windows, Mac, Linux)
Evol Games
L’australopithèque ne s’est pas levé sur ses deux pattes arrière du jour au lendemain, sur un coup de tête. Il lui a fallu du temps, des essais, et sans doute beaucoup de gamelles. Il en va de même pour la petite créature qu’Evolpedal nous propose d’élever, ou plutôt d’observer. Ce tas de carrés maladroit va devoir apprendre à utiliser ses membres, voire à en faire pousser de nouveaux, afin de se rendre le plus rapidement possible du point A au point B que nous lui aurons fixé.
Tout comme Neurodriver, Evolpedal nous propose de jouer avec les algorithmes évolutionnaires, mais il ne s’agira pas cette fois de faire évoluer des intelligences artificielles, mais des corps artificiels. À chaque round (dont vous déterminerez la durée) votre créature subira une nouvelle mutation physique, parfois visible à l’œil nu, parfois plus subtile. Si cette mutation lui permet de dépasser la distance record (drapeau) de son prédécesseur, la mutation sera sauvegardée et la créature clonée. Si la mutation s’avère au contraire handicapante, elle sera remplacée par d’autres jusqu’à trouver la plus utile.
La créature n’a pas besoin de nous, le jeu non plus, et on pourrait très bien laisser tourner Evolpedal des heures en tâches de fond pour que notre bestiole apprenne à marcher seule, mais loin d’être inutile, l’intervention humaine pour permettre d’accélérer le processus ou de lui faire prendre des tournants inattendus. Mon serpent-sauteur serait demeuré rampant si je n’avais pas placé devant lui des escaliers.
Evolpedal est un jeu qui réclame de la chance et de la patience, mais avec la bonne technique, il sera possible d’obtenir rapidement des résultats satisfaisants. Gardez le nombre de mutations par enfant sur 1 et n’hésitez pas à « reset » le drapeau dès qu’une mutation vous semble prometteuse, quand bien même elle n’instaurerait pas de nouveau record. L’évolution fait du très bon travail à elle seule, mais un coup de pouce ne peut pas lui faire de mal.
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