Never To Tell (Windows, Mac)
Niall Moody
Avec ses graphismes naïfs et son absence de combat, on pourrait prendre Never To Tell pour un rogue-like pour enfants. D’ailleurs, ne sont-ce pas deux enfants qui nous observent en haut de l’écran ? Mais si les plus jeunes n’auraient en effet aucune difficulté à prendre le jeu en main (il ne se joue qu’avec les flèches directionnelles) il n’est pas certain qu’ils en voient si facilement le bout. Never To Tell n’est pas moins stratégique que n’importe quel rogue-like…en fait, il l’est beaucoup plus.
Dans Never To Tell, réalisé pour le 7dRL challenge, nous incarnons une petite fraise. Et une petite fraise, c’est sans défense face à l’armée de monstres qui aimeraient bien la manger. Pour atteindre la sortie de chaque niveau, il faudra donc faire en sorte que ces monstres se percutent entre eux, marchent sur des mines, ou se fassent abattre par les canons. Ceux-là sont donc à la fois nos pires ennemis et meilleurs alliés, tout comme les capricieux personnages en haut de l’écran, maîtres du jeu, spectateurs de nos déboires, nous donnant parfois de petits coups de pouce lorsque nous sommes mal en point, ou corsant la difficulté lorsque tout se passe un peu trop bien.
Simple dans son gameplay et plus complexe dans ses stratégies, Never To Tell est aussi particulièrement charmant, et s’il n’est pas forcément pour les enfants, il saura certainement enchanter l’enfant qui sommeille au fond de chacun de nous.
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