Retro (no) Future Games Festival : mon compte-rendu

 

J’ai les paupières lourdes, le dos endolori, les muscles fatigués et la tête pleine d’étoiles. C’est normal, je reviens du Retro (no) Future Games Festival de Cergy. Ceux qui ont eu l’occasion d’y passer me comprendront, pour les autres, je vais tenter de dresser un bref compte-rendu.

 

 

 

À gauche à l’entrée : l’espace du No Future Contest. 15 jeux réalisés en moins d’un mois sur le thème du travail, portés sur des bornes d’arcades customisées. Outre que chacun de ces jeux est exceptionnel (si si!), le boulot effectué sur les bornes est impressionnant, et surtout…tout marche ! Bon, il y a bien quelques petits bugs de temps en temps, quelques petits défauts d’affichage, mais nous avons veillé au grain pour qu’un jeu ne demeure jamais hors service plus qu’une dizaine de minutes. Allez hop, galerie photo :

 

La team éwè découvrant son propre jeu 12$ sur borne cocktail

 

Get a job, Goulag Paradise et Journalière

 

Les Blocs de l’Est, mode 2 joueurs embrassés

 

WOOOOOOORK…dont les joueurs en ont fait sursauter plus d’un

 

Everyday I’m working suscite la curiosité

 

En raison de consoles trop récentes, nous ne sommes pas parvenus à faire tourner Vamos a la playa Senor Zorro sur DS comme convenu, alors hop, émulation.

 

Lupa a vu de bien jolies choses

 

Personne n’est parvenu à me battre à Rushberry Mercs

 

Quelques légers problèmes d’affichages sur Ametista mais qui ne sont pas parvenus à gâcher le plaisir

 

Corporate Soccer 2 qui tournait encore à 5h du matin

 

Off to work we go : un peu de plage avant l’usine

 

On a trouvé un champion à To the Tower

 

…Et flûte, j’ai que des photos floues pour DIGIBOTS

 

 

 

Mais ces quinze bornes ne sont qu’une infime partie de ce que ce week end d’ouverture avait à offrir. On pouvait y trouver aussi :

 

Divers stands autour du jeu vidéo rétro

 

Des shoot’em up de compet’

 

 

Des LAN en coop (Minecraft, Transport Tycoon…)

 

 

Des tournois de Gigantomachie, Joust ou Guerrilla Tennis organisés par One Life Remains

 

 

Des expériences VRAIMENT trippantes, comme cette camera reproduisant nos mouvements à l’écran en kaléidoscope sur une bande son de Philippe Katerine (ou autres)

 

 

Et disséminées dans tous les étages de Visages du Monde, les bornes de la FARC (fabrique de bornes d’arcade). Une trentaine de jeux punk sélectionnés par One Life Remains et moi-même, portés sur des bornes en palettes fabriquées tout au long du week end.

 

Avant.

 

 

Après.

 

 

À noter que la nuit, les bornes FARC faisaient également d’excellents abris contre le vent et les intempéries.

 

 

Et puis il y avait le troisième étage, où étaient rassemblés de nombreux collectif de créateurs. C’est un peu en désordre, ne faites pas attention aux cartons.

 

 

Le Retro (no) Future Games Festival, c’était aussi l’occasion de tester des contrôleurs un peu hors du commun

 

Le fameux Occulus Rift bien sûr

 

 

Mais aussi les swifteo

 

 

Un jeu en ardoise magique

 

 

Un Pong avec des ficelles

 

 

Un flipper à dessiner soi-même.

 

 

Ou encore un téléphone…

 

 

Évidement le Retro (no) Future Games Festival était aussi l’occasion de faire la fête, avec d’impressionnantes démonstrations de breakdance

 

 

Et des concerts mémorables, comme celui de Meneo qui savent décidément mettre l’ambiance…

 

 

(un voile de censure se pose sur la nuit du samedi soir, les intéressés pourront s’ils le souhaitent récupérer les photos et vidéos auprès d’Henri)

 

Et puis enfin, les prix du No Future Contest ont été décernés Dimanche soir (j’avais mis ma plus belle chemise) :

 

 

Prix homebrew : Vamos a la playa señor Zorro, de l’équipe Ouiche Lorraine

Prix du public : Everyday I’m working, de Remy Sohier

Prix du jury : Journalière, de Mason Lindroth

Avec une mention spéciale pour 12$ de Team éwè

 

Un palmarès dont il y a de quoi être fier !

 

 

Et parce que ça devait arriver :

 

 

Au final, le Retro (no) future Games Festival a été un événement qui ne connaît pas vraiment d’égal. Je n’ai jamais vu ni entendu parler en France d’un festival au contenu si vaste et si varié (on parle de 3500m² bien remplis là quand même), ni rencontré autant de gens si sympathiques et intéressants en un seul week-end. Toute l’équipe de festival peut être fière de ce qu’elle est parvenue à réaliser : un événement profondément culturel et carrément décalé autour du jeu vidéo comme il n’y en a aucun autre. Je les en remercie, je suis pour ma part heureux d’y avoir pris part, et je compte bien remettre ça pour la seconde édition. Si vous avez raté le week-end d’ouverture mais que vous passez par Cergy, n’oubliez pas d’aller jeter un œil, car les bornes du No Future Contest comme celle de la FARC seront encore présentes jusqu’au 30 Octobre, ainsi que l’exposition Game Reflexions d’Isabelle Arvers au Carreau.

 

Et si vous souhaitez un compte-rendu plus synthétique, et bien plus esthétique que ces photos affreuses d’un appareil compact qui a plus de 10 ans, jetez un œil à ce splendide compte-rendu animé sur Nintendo DS par Florentine Grelier et Elise Chabert.

 

Hop un autre compte-rendu vidéo par Tatiana Vilena (basé sur les vines de Simon Bachelier)

 

L’interview des organisateurs par GameurZ

 

Les interviews d’Antoine Guillon et moi par GameurZ

 

Le débat Serious Games Vs Indie Games qui s’est tenu au Festival

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5 Comments

  1. Jotarok

    Omg comment je suis deg’ de pas avoir pu y aller :'(
    Juste, si j’y vais Samedi prochain, y aura-t-il encore l’Oculus Rift à tester ?

  2. Yeah ! C’était juste un trop bon moment !

    Jotarok > Eh non c’est Klondike qui le présentait et ils sont retournés dans leur ville.

  3. Jotarok

    Tristesse 🙁
    Mais bon, j’y irais quand même.

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