Le héros de DIWOC dispose d’un pouvoir bien pratique pour un héros de platformer : celui de léviter comme bon lui semble. Fossés, mers de pics, plate-formes haut-perchées ne sont ainsi plus un problème pour lui. L’ennui, c’est que toute médaille à son revers, et que ce héros se retrouve en contrepartie frappé d’une terrible malédiction : sa vision a été scindée en deux.
Ainsi, certaines parties du décor ne lui apparaîtront que lorsqu’il aura les pieds sur terre, d’autre n’apparaîtront que s’il active sa lévitation.
DIWOC nous contraint ainsi à jongler entre deux mondes, blanc, orange, blanc, orange, blanc, orange, sans même nous laisser le temps de les observer, de tracer notre itinéraire. Léviter est dangereux, ne pas léviter est dangereux, la seule solution demeure d’alterner très rapidement, quitte à frôler l’épilepsie.
Le jeu est beau, simple, autant dans son gameplay que dans son graphisme minimalistes, et par conséquent d’une redoutable efficacité pour nous occuper une dizaine de minutes. On en redemanderait ! Ma seule critique (outre le fait que c’est bien évidemment trop court) concerne le niveau « à tête de mickey » (vous verrez…) niveau du début qui m’a pourtant demandé trois fois plus de tentatives que les derniers, le petit niveau sadique et injuste qui reste au travers de la gorge (mais pas trop longtemps).
pyrofoux
Purée ! Première fois qu’un article de Pierrec décrive [b]exactement[/b] ce que je ressens. 😮
admin
parce que toi aussi tu as des problèmes dans la vie à cause d’un pouvoir de lévitation qui te fait voir le monde en orange et blanc ? ^^
Karoth
C’est le de jeu dont on aimerait que l’auteur nous fasse une petite centaine de niveaux même si pour ça il nous demande une rétribution.
pyrofoux
Ah mais non, je veux dire ce que je ressentais en jeu. Tu te doutes bien que moi je vois le monde en violet et jaune :).
heudé
Si je devais noter la difficulté de ce jeu sur une échelle de un a dix, je dirais l’infini puissance 105678908675446865456789 divisé par zéro.