Petrichor (Windows, Mac, Linux)
Sundae Month
Difficile de renouveler le genre du metroid-like, déjà tant exploité par les développeurs indés. Petrichor y parvient cependant, sans que l’on ne comprenne bien comment. Il n’en change pas les règles: débloquer de nouvelles aptitudes pour atteindre de nouvelles zones. Il n’en change pas l’aspect : platformer à la vue de côté. Il n’en change pas même les graphismes, optant pour le sempiternel pixel-art avec lequel le genre est né. Et pourtant…il change tout. Reste à savoir ce que tout signifie.
Tout, c’est peut-être sa manière de dispenser ses informations, sans un mot, par le seul pouvoir du symbole.
Tout, c’est peut-être son ambiance, reproduisant le mystère et la féérie d’un Swords & Sworcery sans pour autant en emprunter les graphismes.
Tout, c’est peut-être un parapluie, qui loin de servir à planer comme celui de Knytt Stories sert avant tout à s’abriter de la pluie.
Tout, c’est peut-être ces parchemins mouillés qu’il faut faire sécher auprès du feu.
Tout, c’est peut-être l’absence du moindre objectif et l’absence de la moindre réponse.
Tout, c’est peut-être l’odeur de la terre après l’ondée.
Mais peut-être aussi que Tout, c’est rien, que Petrichor ne renouvelle rien du tout, mais qu’il fait tout comme il faut, et rien comme on s’y attend. Peut-être après tout que pour tout changer, il suffit de pas grand-chose.
Via Marco Alba
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