The Earl Octopusor (Browser)
Jo99, musique par Kronsilds
La dernière fois qu’on a croisé Miss Libellule, elle venait de mettre la main sur le trésor de la Reine des serpents. Avec pareille fortune en poche, on aurait pu croire qu’elle laisserait sa vie de baroudeuse derrière elle, mais ç’aurait été mal la connaître. Il suffira en effet d’un courrier, et de la mention du mot « trésor » pour qu’elle reparte à l’aventure.
Cette fois, c’est les fonds marins que Miss Libellule part explorer, et plus précisément la tanière du comte Octopusor. Je ne sais pas si c’est un proche de la Reine des serpents, mais une chose est sûre : ils emploient le même décorateur. On retrouvera dans les deux sanctuaires la même abondance, le même fouillis, les mêmes bibelots, bref : le style graphique de Joe99 et cette manie de combler chaque centimètre carré.
Tout comme la Reine des serpents, le comte Octopusor a aussi un goût prononcé pour les énigmes, les boîtes, les clefs, les codes, et tout ce qui peut ralentir la progression d’éventuels aventuriers en quête de richesses.
The Earl Octopusor en somme ne surprend pas, mais il est aussi loin de décevoir. Fidèle à lui-même, Jo99 nous sert un point & click où l’observation a plus d’importance que la réflexion, et des décors qu’on ne se lasse justement pas d’observer.
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