Momiga : Un bouton, un pixel, un beep, 13 gameplays.
Un mot : Minimaliste.
Quaintbrush (Windows)
Jesse Chand
Quaintbrush est la preuve que tous les jeux ne naissent pas égaux.
Il y a une ou deux semaine, je me ventais d’avoir testé les 350 jeux de la Ludum Dare 20 et d’avoir présenté ici mes favoris, vous vous rappelez ? Eh bien je mentais. Il y en a quelques uns que je n’avais pas testé, pour des raisons très diverses. Quaintbrush est l’un d’eux.
En l’occurrence, il y avait X raisons à cela :
-Quaintbrush commence par la lettre Q, soit une lettre très ingrate lors d’une Ludum Dare. Si vous regardez bien, vous constaterez que la plupart des titres des jeux se trouvent au début ou à la fin de l’alphabet, soit les deux bouts par lequel le joueur commence généralement à tester les jeux.
-Quaintbrush est au milieu, et plutôt vers la fin du milieu, soit la position où le joueur à le plus de chance d’être lassé. J’imagine que ce devait être mon cas.
-Quaintbrush a un titre peu évocateur. A côté d’un « Have you considered the benefits of a life insurance ? », il fait pâle figure. On comprends bien qu’il y a un jeu de mot avec Quaint, et Paintbrush, quelque chose comme « Pinceau pittoresque » ou « Pinceau bizarre », mais ça ne parle pas beaucoup plus.Quaintbrush a été développé par Jesse Chand, soit un auteur pour ma part inconnu. Il semble que Quaintbrush soit un de ses premiers jeux, si ce n’est le tout premier. Pas de raison donc de se jeter sur le jeu les yeux fermés.
-Mais surtout, SURTOUT, Quaintbrush était présentée derrière une capture d’écran toute pourrie ! Un fond noir, avec le titre en blanc. Même pas dans une police super sexy. Pour la peine, c'est cette capture d'écran que j'ai choisi à contrecoeur pour illustrer mon propos. Franchement, qui aurait envie de jouer à ça ?
Filekiller (Windows)
Sophie Houlden
ATTENTION : Il est plus que recommandé de lire cet article avant de jouer à ce jeu (mais après, vous faites comme vous voulez hein).
Pour la seconde fois sur l'Oujevipo, j'écris un article à propos d'un jeu auquel je n'ai pas joué. La première fois, c'était pour Lose/Lose qui n'était jouable que sur Mac, cette fois, il s'agit de Filekiller, et pour celui-là je n'ai aucune excuse...ah si : j'ai peur.
Filekiller a été réalisé dans le cadre de la mini-LD#29 au thème « Horror ». On dirait que Sophie Houlden a réussi son coup puisque son jeu est si horrible que la grande majorité des gens n'osera même pas y jouer.
Filekiller est un pari, un jeu de roulette russe, et la seule compétence qui vous sera demandée pour le finir, c'est du cran. 18 fichiers et 2 dossiers sont sélectionnés au hasard sur votre disque dur et numérotés de 1 à 20. Pour avancer de niveau à niveau jusqu'au vingtième, il vous faudra accepter de supprimer définitivement chaque fichier/dossier de votre ordinateur, leur nom n'étant évidemment révélé qu'après la suppression.
Trolley Problem (Browser)
Pippinbarr
Le chariot arrive face à un aiguillage.
A droite : un être humain sur la voie.
A gauche : trois êtres humains.
Si vous laissez faire, c'est le trio qui se fera écraser.
Si vous intervenez, vous pouvez changer la direction du chariot et sacrifier l'homme seul pour sauver les trois autres.
Attention, vous ne pourrez pas revenir en arrière. Alors, votre choix ?
Mathématiquement, c'est facile : trois vies valent plus qu'une seule. Ethiquement, c'est un tout petit peu plus délicat. En actionnant le levier, vous sauverez certes trois vies, mais vous vous rendrez également coupable de la mort d'une quatrième. Est-ce un fardeau que vous pourrez supporter ? Ne regretterez-vous pas de faire comme si vous n'avez rien vu ?
Il n'y a pas de bonne réponse. Il n'y a que la votre. Trolley Problem ne vous juge pas, pour lui, c'est OK. Il ne fait que générer des problèmes et vous les exposer clairement.
Peut-être le jeu (en assumant qu'il s'agisse bien d'un jeu) vous semblera facile, peut-être pas, cela ne dépendra que de votre morale. Mais quoiqu'il en soit, n'espérez pas de happy end : comme pour September 12th, Execution ou encore The Killer : la seule façon de gagner, c'est de refuser de jouer dès le départ.
heudé
222
pyrofoux
Puissant et… pointilleux.