Asylopole (Windows)
RockMik
Vous connaissez tous RPG Maker pas vrai ? Mais si : ce logiciel de création de RPG rétro qui a donné naissance à de petites perles telles que Off, There is a Picture, Wither ou encore Space Funeral !
He bien saviez vous qu’il était également possible de concevoir grâce à lui des puzzles, des platformers, des puzzle platformers, des jeux d’aventures, de sport ou encore de combat ? Et saviez-vous qu’il était possible de réunir tout cela dans un même jeu, sans oublier de saupoudrer d’une petite touche de RPG ? Moi pas, et je peux vous dire que j’ai été agréablement surpris.
Asylopole n’est peut-être pas le genre de jeu qui fait envie au premier abord : un peu raide, un peu long à démarrer, il pourrait vite décourager, mais celui qui aura la patience de s’aventurer un peu plus loin sera largement récompensé.
Rien que du point de vue technique, Asylopole vaut le coup d’œil : les gameplays s’y mélangent allègrement et ne cessent de nous surprendre. Quand on sait que l’interface de création de RPG Maker ressemble initialement à ça, il y a de quoi être ébahi. Mais au delà de la forme (ou en deçà, selon le point de vue), il y a le fond, et là aussi Asylopole impressionne.
Asylopole nous fait visiter une cité dictatoriale où travail et délation sont rois, et les opposants exécutés. Conséquence directe sans doute, cette ville est peuplée de fous et l’hôpital psychiatrique en est le plus imposant bâtiment. L’ambiance est extrêmement bien rendue grâce à la dérangeante bande sonore, à l’imaginaire tordu allant jusqu’à évoquer parfois celui de Planescape Torment ou de Sanitorium et aux dialogues passant sans prévenir de la raison à l’absurde.
Mais ce n’est encore rien comparé à ce qui se passe dans les cerveaux, car comme Psychonauts, Asylopole nous propose d’aller sonder les esprits humains, et pas les moins dérangés. Toutes les lois sont alors abolies et le joueur passera de surprise en surprise.
Cette version d’Asylopole n’est censée n’être qu’une démo, en attendant la sortie incertaine d’une version « complète ». Il y a pourtant déjà de quoi s’occuper plusieurs heures et mener une aventure de bout en bout.
nec
…Quand on sait que l’interface de création de RPG Maker ressemble initialement à [u]ça[/u]…
Il doit manquer un lien je suppose.
admin
Oulala oui merci, c’est corrigé!
Sakutei
Unfuckinbelivable !
L’ambiance décrépie carcérale, les graphismes à la Chevalier de Baphomet, les musiques…
Waho. Je ne pensais vraiment pas qu’on pouvait faire tout ça à partir du Rpg maker.
C’est à croire que tout ce qu’on bricolait jusque là avec ce moteur s’apparentait vaguement à un bippeur clignotant d’élève de techno en troisième et qu’on venait subitement de nous montrer qu’on pouvait faire une Doloréane avec les même outils.