YCOM : Enemy Unlikely (Windows)
GrilledCheese100

 

 

J’ai des goûts compliqués.

D’un côté, je suis un fan inconditionnel des jeux tactiques bien trapus, de l’autre, j’ai énormément de mal à rester plus d’une heure face à un même jeu vidéo.

D’un côté, je suis un grand amateur de retro-gaming, de l’autre, j’ai toujours trouvé très moche l’esthétique isométrique des jeux PC des 90’s.

D’un côté, j’ai tendance à penser que la narration est l’aspect le plus important d’un jeu, de l’autre, j’ai tendance à m’ennuyer dès qu’on cherche à me faire lire dans un jeu vidéo.

 

On pourrait croire toutes ces contradictions inconciliables, on pourrait penser qu’aucun jeu ne parviendrait à me satisfaire pleinement…C’était sans compter sur YCOM : Enemy Ulikely (et Mission in Space, et Footbrawl Quest…et sans doute d’autres que j’oublie).

Alors que, malgré un respect immense, je n’ai jamais réussi à accrocher à la célèbre série tactique XCOM, en raison de sa longueur, de sa difficulté, et de ses nombreux paramètres difficiles à maîtriser, YCOM m’apparaît comme le parfait demake. On y retrouve tous les importants menus d’XCOM (recherche, équipement, gestion de l’équipe, stabilisation des nations en panique…) ainsi que l’essentiel de son gameplay, mais tout y est simplifié. Il ne s’agit pas d’abaisser la difficulté, mais plutôt à devenir plus accessible, plus accueillant, et inutile de dire que le charmant pixel-art d’YCOM y contribue grandement. À titre de comparaison, X@COM avait fait exactement le contraire.

 

Donc…où en étions nous ? Concilier tactique et accessibilité ? Check. 3D iso et esthétique ? Check. Reste cette histoire de narration…Il faut comprendre que par narration, je ne parle pas de l’histoire qu’on veut nous raconter, mais de l’histoire qu’on se raconte, nous, joueur, et en ce sens, les jeux tactiques demeurent à mon goût les plus hautement narratifs. YCOM ne fait pas exception, et à la tête de notre petite escouade, on se racontera les histoires de chaque personnage, on s’y attachera, on aura le cœur déchiré quand un vétéran vient à décédé, et on aura envie de tout recommencer du début, mais on ne peut pas, parce que l’histoire continue, et qu’elle nous promet encore des rebondissements.

 

 

Via Konstantinos Dimopoulos (merci merci merci)