Lucky Peach (Browser)
Aniwey

 

 

Après le succès fulgurant et inattendu de Candy Box, Aniwey revient avec Lucky Peach, à la fois très proche, et très éloigné de son prédécesseur.

 

Proche parce que comme Candy Box, Lucky Peach se joue sur une page web blanche emplie de graphismes ASCII, que comme lui, il prend la nourriture comme thème central, et que comme lui, il s’avère délicieusement chronophage.

 

Éloigné parce que Lucky Peach délaisse complètement les mécanismes du jeu social pour adopter…eh bien…tout un tas d’autres.

 

Lucky Peach promet de grandes aventures : il nous faudra traverser des océans de nourriture, s’échouer sur des îles désertes, jouer les apprentis Robinson, se perdre dans des labyrinthes, et puis manger, manger, manger. La nourriture n’est ici plus un moyen, mais une fin, une faim, la seule raison qui nous pousse à ramer encore et encore dans un jeu dont nous discernons difficilement l’issue.

 

Si Candy Box moquait subtilement (tout en l’embrassant), le gameplay du jeu social, Lucky Peach ne se moque que de lui-même, plongeant la tête la première dans l’abyme. À travers son gameplay, sa quête effrénée de subsistance, il nous donne la recette de sa propre réussite : Pour que manger/jouer demeure un plaisir, il faut en effet multiplier les ingrédients, varier les menus, et consommer avec modération.