Anne Hathaway : Erotic Mouthscape (Browser)
Lilian Behrent
Un peu d’érotisme…
Stray Whiskers (Windows)
Jigxor (Andrew Sum)
Il y a deux types de joueur de Stray Whiskers. Il y a les joueurs traditionnels, qui vont tout faire pour finir le jeu efficacement, fonçant vers la droite, évitant les obstacles et ne portant que peu d'attention à ce qu'ils croisent sur leur route. Ceux-là joueront à un platformer tout à fait correct pour un jeu réalisé en 48h, mais qui manque un peu de challenge, qui est un peu ennuyeux.
Et puis il y a les chats.
MFA Prep Course (Browser)
Marek Kapolka / John Bruneau
Je porte une nouvelle cigarette à ma bouche avec adresse, comme si j'avais déjà fait ce geste un million de fois. Peut-être est-ce le cas, j'ai trop peur de calculer. De la main droite, je saisis mon zippo et rougis l’extrémité du tube blanc. Je le garde en main encore quelques secondes au cas où le tabac n'avait pas pris. Déjà, ma main gauche s'ennuie, et s'empare alors de la tasse vide pour la remplir dd café. Noir le café.
Afin que ma cigarette ne tombe fraise la première dans la tasse, gâchant ainsi et l'un, et l'autre de mes plaisirs, je libère ma main droite du briquet pour la retirer, et vide mes poumons de toute sa fumée. J'approche enfin le café de mes lèvres. Trop chaud. En trouvant la bonne inclinaison je parviens à souffler de manière efficiente sur la surface du liquide, sans que sa vapeur ne vienne brouiller mes lunettes.
La première gorgée lave langue et palais de la sécheresse dont ils étaient tapissés. Elle a un goût de cigarette. La deuxième gorgée, enfin, a un goût de café, tout comme l'aura la prochaine bouffée de cigarette que je m'empresse de tirer.
A cet instant précis, je touche à l'équilibre parfait, un petit morceau de bonheur arraché à grands renforts de drogues douces et légales. La cigarette efface l'âpreté du café, le café fait glisser le goudron de la cigarette. Mais ce moment est court, très court, et le faire durer est une utipie, un compromis hypocrite : Le café refroidira, le tabac se consumera.
Hommage à New York (Browser)
Florent Deloison
On parle parfois dans le jeu vidéo d'un combat entre l'homme et la machine, mais l’expression avait rarement autant fait sens que dans cet Hommage à New York. Ici, il ne s'agit pas simplement de terminer le jeu, mais de le détruire, au sens propre du terme.
Hommage à New York prend l'apparence d'un casse-brique à la BreakOut, mais les lignes de briques sont remplacées par des lignes de codes, celles du jeu lui même. Et que se passe-t-il quand on commence à foutre le boxon dans le code ? Exactement : ça bug, ça glitch, et je dois dire que c'est plutôt amusant.
Forcément, il n'existe aucun moyen de gagner à Hommage à New York, détruire le jeu revenant finalement à détruire le joueur par la même occasion, mais le game over de BreakOut apporte tout de même une certaine satisfaction : pour une fois, vous ne perdez pas tout seul, vous emportez le jeu avec vous. Un partout.
Jack Jones
Sa bouche est beaucoup trop grand.