Stupidella (Browser)
PiterGames
En écrivant Cendrillon, Charles Perrault avait omis quelques détails, notamment que l’héroïne aimait se balader à moitié à poil, jouer avec des bazookas et fricoter avec des aliens. Le tort est enfin réparé grâce à Stupidella qui nous livre toute la vérité. Ne vous attendez pas à des citrouilles, des bonnes fées et des pantoufles de verres, Stupidella s’intéresse à ce qui se passait entre les corvées de ménage et les bals princiers, quand Cendrillon allait tataner des dragons, ou faire des solos de guitare devant un public déchaîné…
Bon, ok, Stupidella n’a rien à voir avec Cendrillon.
Stupidella est un point & click qu’on pourrait rapprocher de McPixel, comme dans ce dernier, il s’agit d’éviter en quelques clics que les diverses situations dans lesquelles l’héroïne se trouve embarquée ne virent au drame, et comme dans ce dernier, il faudra laisser notre logique au vestiaire.
La différence, c’est que Stupidella ne cherche pas à sauver le monde mais juste à passer un peu de bon temps.
Si les énigmes, aussi stupides soient-elles, peuvent parfois manquer un d’intérêt, Stupidella nous harponne avec son style graphique en bichromie évoquant les comics cheap des années 80-90, ses effets sonores rock’n’roll ou parfois simplement absurdes, et surtout, son personnage principal, post-punk délurée n’allant pas sans rappeler d’autres figures célèbres du genre, Tank Girl, la Gwen Stefani de No Doubt, Panty & Stocking…
SbstnC
C’est dommage que les énigmes soient aussi peu intéressantes, (un bon nombre d’entre elles se résolvent au petit bonheur la chance), parce qu’il est beau et drôle.
admin
C’est aussi ce que je pense. Le côté stupide et absurde des « énigmes » est sympa, mais je pense qu’il y avait matière à creuser tout de même, d’autant que certaines sont bien plus intéressantes que d’autres. J’aimais bien celle du concert par exemple, ou du concours de beauté.