Tim : Legends

Tim : Legends (Browser)
Morganquirk

Issu de la Ludum Dare 20 dont le thème était (tout le monde en chœur : ) « It’s dangerous to go alone, take this. », Tim : Legends explore encore une nouvelle facette de ce thème.

Après avoir été interprété de façon extrêmement ingénieuse (Entity, Have you considered…)

Après qu’il a été fait référence à son meme « Dangerous kitten » (Laser Cats vs Zombie Rats, Priority Cats)

Après avoir été pris à la lettre, nous permettant d’incarner l’aventurier qui reçoit l’objet en question (Hollow, Against the wall, Diamond Hollow, A Fine Day in the Parking Lot, The Child).

Après avoir été retourné comme une chaussette, permettant ainsi d’incarner le donateur de cet objet (Bonifaco’s Bazaar, Take This).

Le thème est une fois de plus détourné, nous permettant cette fois d’incarner le dernier substantif de la phrase : le « This ».

(Tout cela me fait penser que j’ai beaucoup couvert cette Ludum Dare…et je n’en suis qu’à la lettre T. faut croire qu’elle était particulièrement bonne.)

Dans Tim : Legends, on ne contrôle donc pas le héros, mais son adjuvant. Un petit robot rond équipé de réacteurs et d’un petit grappin pour attraper/utiliser divers objet. Mais assez parlé de lui, puisqu’il ne s’agit pas du héros.

Le héros, lui, s’appelle Tim et…comment le décrire en peu de mot ? Disons que c’est un gros crétin qui ne regarde jamais où il met les pieds, qui se met à pleurer sa maman devant le moindre monstre et qui ne pense qu’à bouffer, empocher des trésors et regarder la télé. Autant dire que livré à lui-même, il n’a que très peu de chances de mener sa quête à bien.

Heureusement, Tim est extrêmement manipulable, et c’est là que vous intervenez. Il vous faudra le guider, l’encourager, tuer les monstres à sa place, lui mettre les trésors sous le nez, et le mener sain et sauf jusqu’au prochain niveau. Pour vous faciliter la tâche, l’écran est divisé en deux. La fenêtre du haut suit Tim, vous pourrez ainsi suivre son avancée ainsi que connaître la moindre de ses pensées futiles. La fenêtre du bas vous suit vous, le robot, vous permettant de préparer le terrain pour son arrivée.

Les graphismes de Tim : Legends n’ont rien d’époustouflant, sa musique est rapidement rébarbative, et recommencer chaque niveau depuis le début à chaque échec peut vite devenir très agaçant. Mais le jeu compense par ses nombreuses idées, aussi bien drôles qu’ingénieuses du point de vue du gameplay. L’écran splitté, la télévision, la radio…

Je n’ai pour ma part pas eu l’occasion de le finir, un bug étant advenu en plein milieu du jeu me forçant à recommencer. Ce bug est survenu alors que je quittais la fenêtre pour baisser cette musique qui finissait par me courir sur le système. J’ai été bien puni, aussi, je vous déconseille de faire de même. Vous me raconterez la fin, même si je sais très bien, qu’au final, Tim récoltera tous les honneurs. Humans get all the credit (they’re gonna regret it)