Sugar Loco Wrestling (Browser)
Deconstructeam

Il y a des jours comme ça où on se pose des questions bizarres. Genre : comment Windows décide-t-il des jeux qui figureront pas défaut sur son système d’exploitation ? Je veux dire…Purble Place, quoi ! D’accord pour le memory ou le mastermind qui demeurent des classiques dans leur genre, mais le jeu des gâteaux ? Vraiment ? À quel moment quelqu’un a-t-il pu penser que ce serait amusant ? Le jeu oscille entre incroyablement ennuyeux et effroyablement dur, surtout pour un enfant ! Alors oui, il y a les gâteaux, c’est bien les gâteaux, c’est coloré, c’est familial, mais quitte à jouer avec la nourriture, autant y aller franchement. Sugar Loco Wrestling installé sur 100 millions de bécanes, ça ça aurait eu de la gueule.

 

 

Sugar Loco Wrestling consiste lui aussi à confectionner des gâteaux, à trois couches aussi, mais plutôt que de ranger ceux-ci dans des boîtes pour les vendre à des clients ingrats qui n’auront même pas conscience des centaines de milliers d’enfants travaillant à la chaîne devant un tapis roulant pour qu’ils puissent passer un bon dimanche midi en famille et qui auront l’audace de se plaindre parce que le glaçage est à la fraise alors qu’ils l’avaient demandé au chocolat, il s’agira de se les balancer à la tronche, tout simplement.

 

Chaque ingrédient a en fait sa propre caractéristique. L’un va ajouter de la vitesse au gâteau, un autre va le rendre collant, un autre rebondissant, et chaque lutteur dispose même d’un ingrédient secret pour générer quelques surprises. Il faudra donc préparer ses munitions avec soin pour leur conférer les traits les plus efficaces. Puis, c’est la guerre. Chaque joueur devra courir jusqu’à la table centrale pour récupérer un type de gâteau, puis revenir dans la zone verte pour pouvoir entarter son adversaire à loisir. Pour le moment, Sugar Loco Wrestling a son petit succès suite à la Tigsource Compo, et il n’est pas difficile de tomber sur un joueur en ligne pour une petite partie, mais si l’attente vient à se prolonger, envoyer simplement le lien à un ami, il vous en sera reconnaissant à coup sûr, et en vous retrouvant plus tard, un soir d’ivresse, vous vous surprendrez tous les deux à crier cette chanson qui ne vous aura en fait jamais quitté : « Y fresa, limón, plátano, café, melocotón ton ton, piña por aquí piña por allá » .