Cells (Browser)
Jimjam
Vu par Loïse Lanore
Cells est plus un prototype qu'un jeu, mais en seulement 2 niveaux, il permet de s'amuser, de voyager et de réfléchir. Au final, le concept est accrocheur et on en veut encore !!
Dans un décor industriel simple et assez réussi, l'objectif est de pirater le système de sécurité de la zone, composé de plusieurs cellules (3x3). Trouver son chemin de croix pour éviter de tourner en rond comme un morpion.
En pratique, on se déplace de cellules en cellules à la recherche des clefs permettant d'utiliser le terminal. Ensuite à partir du terminal, on peut choisir sa cible (ascenseur, lumière, porte,…) à pirater et débloquer le chemin.
Les deux premiers niveaux sont très simplistes pour les habitués des jeux de logique, mais on imagine très bien des niveaux supplémentaires de plus en plus subtils.
Dragon Pussy (Browser)
Redgrim
Les amateurs de FPS ont beau être familier avec la notion de “Rocket-Jump”, il seront sans doute surpris malgré tout d'apprendre que Dragon Pussy consiste littéralement à faire sauter une roquette.
Oui, Dragon Pussy (dont je ne m'explique pas le titre), nous fait incarner une munition, un missile à tête vaguement chercheuse (ça dépend un peu de nous en fait), et le pire, c'est qu'il ne s'agit même pas d'un jeu de tir, mais d'un platformer.
Pour commencer, je tiens à préciser qu'Arch D. Robinson, l'auteur, semble un grand malade de mathématiques. Je ne suis pas parvenu à savoir ce qu'il faisait dans la vie (en fait si, mais je n'ai rien compris) mais il a écrit plusieurs essais sur les maths, a programmés plusieurs logiciels bizarres dont le commun des mortels ne peut saisir l'utilité et il creuse pour Halloween ses citrouilles de raçines carrées et de fonctions étranges.
Avec ça le décor est donné : Frequon Invader est un pur jeu mathématique (ce qui ne signifie pas qu'il faut connaître les maths pour y jouer, mais seulement pour en comprendre le fonctionnement)
Frequon Invader est un shoot'em up. Bon à savoir, ça ne saute pas aux yeux dès le premier abord. Il faut donc stopper l'invasion des « frequons » pour protéger la Terre ou trouver la démonstration du théorème de Fermat, peu importe, le jeu se passe de background, et il fait bien.
La petite différence avec un shoot'em up habituel, c'est que les combats ne se déroulent pas dans l'espace (et par là je n'entends pas l'espace intergalalactique, mais l'espace, la 2D.) mais dans le domaine de Fourier.
Depict1 (Browser)
Miroslav Malesevic (Mirosabu)
Doit-on faire confiance à la machine ?
C'est cette question qui est au centre de Depict1, jeu de plate-formes assez conventionnel au premier abord, mais qui se révèle vite d'une grande singularité.
On y incarne un petit personnage, que j'aurais tendance à croire de sexe féminin, cherchant à s'échapper d'un enfer conçu pour le perdre.
Dans sa tête, il entend une voix, celle de l'intelligence (artificielle?) qui a construit ce labyrinthe. Cette intelligence est d'une grande fourberie : là où tant d'autres se seraient satisfait de créer des niveaux d'une difficiles le personnage aurait bien du mal à franchir, elle a préféré concevoir des niveaux simples, sans piège trop mortel, sans challenge particulièrement élevé car sa force à elle est avant tout psychologique.
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