Untitled (The Flower Game)  (Browser)
Everest Pipkin et Loren Schmidt

 

Que restera-t-il de nous après notre mort ? Quelques lettres, des photos, ce meuble qu’on a fabriqué de nos mains, quelques enfants peut-être, et quelques peta-octets de données sur les serveurs des GAFAM. Pour les petits vaisseaux de Untitled, c’est tout de suite plus poétique : d’eux ne restera qu’une fleur.

 

Bullet-hell kaléidoscopique, Untitled se décline en deux versions. La version arcade, très difficile, qui engendra des fleurs simples et des morts rapides, et la version dessin, dont la mort est absente et l’expérience paramétrable. La version arcade est frustrante, en particulier par son temps limité, contraignant à se dépêcher et empêchant d’apprécier le paysage. La version dessin l’est tout autant, ne contenant pas de fin ni donc de fleur à laisser derrière nous. Untitled, après tout, ne fait que refléter des considération bien humaines : L’immortalité, non merci, par contre, si on pouvait mourir sans se presser…