Pinder (Browser)
Bot People Paris
Il y a deux grands types de dates Tinder. Celles qui se passent à peu près bien, remettant le compteur à zéro et offrant un boost de confiance en soi bienvenue. Et celles qui, pour une raison ou une autre, sont de complètes catastrophes. On pourrait croire les deuxièmes le prix à payer pour avoir droit aux premières, mais ce serait se méprendre sur le véritable usage de Tinder et autres applications de rencontre. Tinder ne sert pas à trouver des plans cul, encore moins l’amour, c’est un générateur d’histoires à raconter bourré-e au bar.
Les « bons » plans font plaisir sur le moment, mais s’oublient rapidement. Les plans foireux piquent un peu au début, mais vous marquent à vie et deviennent des anecdotes qu’on s’échange avec enthousiasme autour de deux ou trois pintes.
Celui qui vous a éternué dessus.
Celle qui avait deux places pour le concert de Kyo
Celui qui était champion de France de fidget spinner
Celle qui craignaient que vos chakras ne soient pas compatibles
Celui qui est venu avec sa mère
Celle qui a voté Macron
Rendant hommage (en vers s’il vous plaît!) à tous ces dates catastrophiques, Pinder les accompagne de jeux de mots plus approximatifs qu’un américain tentant de situer le Yemen sur une carte. Du coup, on y revient, et on se prend à espérer que chaque rendez-vous tourne au fiasco. Ça tombe bien : nous incarnons un champion, et il y a de fortes chances que notre nom résonne dans les bars parisiens.
Laisser un commentaire