Less is More (Browser)
Atrax Games
On peut parfois reprocher aux créateurs de jeux ne pas s’intéresser assez à l’Histoire de l’Art, mais s’il y a un artiste qu’ils ont retenu, c’est bien Piet Mondrian. On a déjà vu le Mondrian Pac-Man, le Mondrian shooter, le Mondrian 3D, le Mondrian 1D, le Mondrian station de métro…voici le premier Mondrian puzzle physique.
En apparence, les niveaux de Less is More sont des tableaux (les deux mots ne sont-ils pas parfois synonymes?), mais un unique clic lèvera le voile : il s’agit en réalité d’étagères pleines d’eau de sable et de feu vues en coupe. Comme personne ne souhaite réellement stocker de l’eau, du sable et du feu dans un placard, notre rôle sera de les faire disparaître en creusant de petits trous à la chignole.
L’eau s’écoule de manière fluide et éteint le feu. Le sable s’écoule un peu moins bien et absorbe l’eau. Le feu ne s’écoule pas, mais monte vers le ciel et consume le sable. Il y aurait presque de quoi en faire une variante de Pierre-Feuille-Ciseau si mimer l’eau, le feu et le sable de ses doigts n’était pas si laborieux.
Le titre Less is More décrit bien sûr le minimalisme des graphismes, mais il s’applique aussi au gameplay. Nous ne disposons que d’un nombre très limité de clics (de trous) et devons ainsi par nos actions les plus insignifiantes créer les réactions les plus importantes. Less is More pousse même le vice jusqu’à s’appliquer au nombre de niveaux, et c’est finalement la seule chose qu’on pourra lui reprocher.
Via Marco Alba
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