Perfect Day (Windows)
Snorkelitzor, Raquel Meyers, Douglas Holmquist
Just a perfect day
Drink sangria in the park
And then later, when it gets dark
We go home
Contrairement à Lou Reed, le héros de Perfect Day a préféré s’arrêter à la sangria, ou à la bière, pour ce que ça change, et il est bien décidé à ne pas rentrer chez lui. Après tout, c’est vendredi.
Tout ce qui lui importe, c’est de boire, boire, boire, boire et parler. Devenir ce mec que plus personne n’écoute, ce pilier de comptoir qui a une opinion sur tout, mais n’est pas capable de formuler la moindre phrase intelligible.
Son objectif est d’enchaîner le maximum de tournées, le problème, c’est qu’à trop boire, c’est la tête qui finit par tourner. Il lui faudra alors manger, manger, manger dans l’espoir d’éponger. S’empiffrer de chips et de cacahuètes pour en cracher les miettes à la figure de ceux qui l’écoutent encore.
Le problème c’est qu’à trop se nourrir, l’estomac commence à se remplir. Il lui faudra alors vomir vomir vomir afin de tout évacuer. Et voilà qu’il a trouvé sa routine : boire, parler, manger, vomir. S’il tient le rythme, ça pourrait durer un moment, bien assez en tout cas pour apprécier ces somptueux graphismes mélangeant glitch-art et cubisme.
Via Tim W.
Charles de Goal
Veni, vidi, vomi.
Pierrec
vino