Porapora (Windows)
Flex et Helo
« Porapora est un temple où de vivants piliers
Laissent parfois sortir de confuses paroles;
L’homme y passe à travers des forêts de symboles
Qui l’observent avec des regards familiers. »
Difficile de mieux décrire Porapora que comme a pu le faire Charles Baudelaire dans son recueil de tests vidéoludiques Les Fleurs du Mal. Si le poète a pu s’emporter légèrement sur les parfums, il faut bien reconnaître qu’ici, les couleurs et les sons se répondent, et ce dialogue dont nous sommes l’instigateur est le plus plaisant qui soit.
À première vue, la forêt de Porapora nous apparaîtra comme un lieu de ballade, d’errance, et les seuls motifs de ses arbres, fleurs et buissons suffiront à nous séduire. Bercés par une petite mélodie procédurale, nous explorerons alors cette nature bariolée, espérant y trouver ce qui pourrait s’apparenter à un sens. Mais il n’y a pas un sens, il y en a au moins deux : l’ouïe, et la vue, unis dans ce que ce bon vieux Charles a nommé « Correspondances ». La forêt est notre instrument, la marche notre composition.
cendrieR
Oh oui, bel article !
Charles de Goal
Pourquoi pas une forêt réelle sur ce principe (un jardin ?) ? La programmation sonore pourrait changer deux fois par an.