Planet Punch (Browser)
Matt Thorson, Alec Holowka
Si, dans les jours qui suivent vous êtes témoins de quelque anomalie notable (tremblement de terre, tsunami, changement brutal de la pression ou la température), ne vous inquiétez pas, c’est n’est pas la fin du monde, c’est juste une géante blanche qui se sert de notre planète comme un gant de boxe pour dégommer des dauphins de l’espace.
Hmm…à bien y réfléchir, ça ressemble quand même pas mal à la fin du monde.
Difficile de capturer en une image l’essence de Planet Punch. J’ai essayé, plusieurs fois, et je n’ai pu faire mieux que le screenshot ci-dessus avec des calmars qui explosent. C’est que toute la force de Planet Punch réside dans le mouvement, le ressenti. Le jeu n’est pas lancé depuis plus de trente secondes qu’on s’amuse déjà, tabassant un pauvre soleil qui ne nous a rien fait.
Qui sommes nous ? Quelle est notre histoire, notre quête ? Toutes ces questions s’évaporent des la fin du premier niveau : on a compris, on est une étoile lambda, et on boxe l’univers tout entier juste parce que c’est super marrant.
Beat’em up spatial, Planet Punch n’a rien en soi de proprement original (si on exclut le fait qu’il s’agit de boxer des dauphins dans l’espace à l’aide planètes du système solaire évidemment), mais il est si travaillé, si “juicy” qu’abandonner la partie en cours relève de l’exploit. Planet Punch transpire le fun par tous les pores, et nous laisse bien comprendre que chacun de ses plus petits détails a été conçu dans le seul but de nous amuser.
Sakutei
Carrément jubilatoire !
Y’a dans l’ambiance un côté ultra-kitch qui me fait penser à Lolipop Chainsaw (mais je plaide non-coupable, je n’y ai jamais joué !).
Rah si seulement on avait eu ça à l’époque de ces innombrables space-games des années 90…
En plus d’être plus dynamique qu’un Rayman, c’est très addictif. C’est sans doute ce qu’on appelle « punchy » 😀