Slave of God ( Windows, Mac)
Increpare

 

 

Classé 10ème dans le top des 10 jeux gratuits les plus expérimentaux de 2012, on peut dire que Slave of God n’a pas volé sa place. À peine lancé, le voilà qui nous éblouit d’un soleil jaune et nous assourdit d’un tempo frénétique. Ceci est un avertissement. Si d’ores et déjà vos sens ne tiennent pas le coup, ce n’est pas la peine d’aller plus loin. Si vous pensez pouvoir résister, alors plongez.

 

 

Derrière ses motifs psychédéliques et ses jeux de couleurs hypnotique, Slave of God est une expérience criante de vérité, et il nous faut le temps d’habituer nos yeux et nos oreilles à la violence qui leur est infligée pour saisir le contexte du jeu : Nous sommes dans une boîte de nuit, et sérieusement, nous n’aurions pas du prendre ce dernier verre/buvard/cacheton.

 

On aimerait bien sortir de cet état, ce cette boîte de nuit, mais on ne peut pas. Alors on essaye de profiter de la soirée, bon gré mal gré, et c’est la que le vrai plaisir commence. Contrairement à ce qu’on aurait pu initialement penser, on finit par s’habituer à ces délires visuels et auditifs, on y prendrait même goût. La soirée en fait ne fait que commencer, et tout peut encore arriver! On va chercher de nouveaux verres, on titube jusqu’aux toilettes, on essaye de résoudre les énigmes que nous posent nos sens et on ne quitte plus des yeux cette fille, au milieu du dancefloor.

 

Bien sûr, cela ne pourra pas durer éternellement, les meilleures comme les pires choses ont une fin, et si cette dernière ne sera pas des plus faciles à trouver, elle mérite qu’on s’investisse, juste pour pouvoir dire, au petit matin, qu’on a passé une sacrément bonne soirée, et qu’on ne le refera plus.