Spike – A Love Story

Spike – A Love Story ( Browser)
Matzerath

 

En cet âge décadent où toutes les valeurs se sont perdues, où l’homme a été totalement corrompu et où on a laissé le duo Chris Brown – Benny Benassi atteindre les 2 millions de vues sur Youtube, plus personne ne peut décemment s’identifier à un personnage de jeu vidéo gentil. C’est pourquoi il semble plus raisonnage parfois d’incarner le côté obscur, les traditionnels méchants de jeu vidéo.

 

Dungeon Keeper permettait au joueur d’incarner le gestionnaire d’un Donjon, d’y aménager ses salles ainsi que d’y guider ses créatures. Lone Boss and Cub lui permettait d’incarner le boss, et d’éliminer les aventuriers qui étaient parvenus jusqu’à lui. Enemy 585 proposait d’incarner un ennemi lambda que l’aventurier avait épargné. Mais jamais le cadrage n’avait été aussi serré que dans Spike – A Love Story, qui permet d’incarner un vulgaire piège au milieu d’un donjon.

 

 

 

Votre mission est très simple, vous avez été chargé d’éliminer le maximum d’aventuriers qui passeront sous vos pics acérés. Ça tombe bien, vous adorez ça, et le seul fait d’entendre leurs os craquer sous votre poids et de voir leurs yeux gicler de leurs orbites vous apporte une intense satisfaction. C’est un job en or, alors veillez à ne pas le perdre, car si trop d’aventuriers parviennent à passer, le gardien du donjon n’hésitera pas à vous remplacer, par un bassin de lave par exemple, c’est toujours efficace les bassins de lave.

 

Spike Se jouer avec un seul bouton, la barre espace, il vous suffit de la presser une fois pour écraser, déchiqueter, écharper, broyer, morceler, hacher, piller, concasser, pulvériser ceux qui passeront à votre portée. Mais attention, vous n’avez qu’une chance par aventurier. Réagissez trop tard, et celui ci sera déjà loin, réagissez trop tôt, et il profitera de votre temps de remise en place pour déguerpir.

 

Le jeu comporte 25 aventuriers, et chacun a sa façon de procéder. Certains se contenteront de passer en courant, d’autre essayeront de vous feinter de diverses manières, d’autres encore se serviront de divers objets magiques pour vous berner. Quand bien même on incarne le piège, on ne peut s’empêcher de s’identifier à ces aventuriers, car ils utilisent toutes les techniques que l’on a pu soi-même utiliser dans les jeux de plateforme. Le plus commun demeurant de s’approcher du piège le plus possible pour le déclencher, et enfin traverser fissa.

 

On pourrait voir dans Spike un simple jeu de réflexe, mais c’est un peu plus que ça. Les 25 aventuriers utiliseront toujours les même techniques, et toujours dans le même ordre, c’est donc surtout votre mémoire qui sera sollicitée, mais ce qui est appréciable, c’est la diversité de ces techniques. Il est tout bonnement impossible de finir le story mode du premier coup, ni même, pour être honnête, des cinq premiers. Il y en aura toujours un qui saura vous surprendre par sa fourberie. Je vous défie d’écraser celui de la capture d’écran à sa première apparition, il s’agit pourtant de la plus vieille ruse du monde. Parfois pourtant, il sera agréable de laisser passer un de ces petits rouquins, juste pour le voir piétiner les divers organes de ses prédécesseurs.

 

Pourquoi des rouquins au fait? Doit-on y voir une trace de racisme anti-roux? Allons, du point de vue des pièges, tous les aventuriers se ressemblent, quelle que soit leur couleur de cheveux. C’est un peu comme les chinois pour nous, ou les noirs, ou les belges. *Ting!* Le quota de mauvais goût est atteint, mais en même temps, à quoi vous vous attendiez, ce jeu consiste quand même à transformer des être humains en smoothie à la fraise.

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2 Comments

  1. Pnume

    C’est là qu’on se rappelle toutes les tactiques qu’on fait nous-même pour contourner les pièges…

  2. admin

    « Connais ton ennemi » haha

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