The Nokkians 2

The Nokkians 2 (Browser)
Sérgio Awoke et Ricardo Sudàrio

The Nokkians 2? Et le un alors?

Le un, c’est la même chose, en moins poussé, intéressons-nous donc à ce second opus.

Les Nokkians, c’est des extra-terrestres qui veulent envahir la terre. Pourquoi sont-ils aussi méchants? Que nous veulent-ils? Comment vivent-ils? Combien ont-ils d’orifices? On n’en saura pas beaucoup plus, d’ailleurs on s’en fiche (sauf pour les orifices quand même…c’est important les orifices).

Tout ce qu’on peut certifier, c’est que les Nokkians sont nombreux, très nombreux, et qu’ils sont bien équipés, très bien équipés.

Pourtant, dans The Nokkians 2, ce n’est pas des Nokkians d’où vient le danger…mais de l’espace lui même. Dans l’espace, il n’y a pas d’endroit, pas d’envers : il va par conséquent vous secouer, vous retourner dans tous les sens, il va aller d’expansion en contraction, de big bang en big crunch, il va vous faire des trucs pas possible, il va vous rendre fou!

The Nokkians 2 n’est donc pas seulement un shoot’em up, c’est aussi un shoot’em down, shoot’em left, shoot’em right, shoot’em whatever happens…

Au premier abord il peut paraître injouable, mais ses auteur n’ont pourtant pas cherché à en faire un jeu difficile, et on se surprend ainsi à survivre une dizaine de minutes. Mieux : on se surprend à réessayer jusqu’à débloquer tous les achievements (classique…).

L’autre aspect intéressant, ce sont les boss. De manière assez surprenante, le jeu cesse de vous torturer quand ceux-ci vous font face. Les boss sont immobiles, et disposent de plusieurs tourelles fixes aux effets différents. Il ne s’agit donc plus d’esquiver et de tirer en tous sens, mais de développer un ordre de priorité entre les tourelles, une stratégie…et de la stratégie dans un shmup, il faut dire que ce n’est pas commun. Au lieu d’être le point où tout s’intensifie, les boss deviendraient presque des moments de repos, avant de revenir à la spirale infernale des Nokkians.

Mais quoi de plus naturel finalement qu’un jeu fonctionne à l’envers, quand il vous oblige à penser, à l’envers?