Mizmaze

Mizmaze (Windows, iPhone, Android) Benjamin Vedrenne Mizmaze est un labyrinthe. Ou plutôt des dizaines de labyrinthes. Des dizaines de labyrinthes comme on en a déjà vu des centaines, mais dans ceux-ci, nous ne sommes pas seuls. Naturellement, on craint d’abord un minotaure, mais non : cet autre-là semble partager notre objectif, celui de trouver la sortie. Alors, bêtement, on fait la course.

Superdimensional

Superdimensional (Browser[Unity], Windows, Mac, Linux) PixelMind Il y a quelques jours, je faisais le pari qu'HopSlide sortirait grand grand gagnant de la Ludum Dare 30. Perdu, il n'occupe que la troisième place du podium, tout juste devancé le Chipset-0 de l'immanquable Deepnight. Pour ma défense cependant, je n'avais pas joué à Superdimensional.

Graveyard Graveyard Revolution

Graveyard Graveyard Revolution (Browser)
Terry Cavanagh

Graveyard Graveyard Revolution n'est pas vraiment ce qu'on peur appeler une histoire triste. Celle d’une jeune homme, si jeune qu'il n'a encore a déplorer aucun défunt parmi ses proches. Heureux de ce constat, il prit l'habitude de rendre visite aux morts des autres au cimetière et de s'adonner à son activité préférée : les claquettes sur de la folk irlandaise.

Terry Cavanagh a mêlé dans son jeu deux grands classiques : Dance Dance Revolution, ce jeu sur lequel des générations entières de japonais se sont ridiculisés, et The Graveyard, présenté plus tôt.

On ne pourra pas vraiment parler de mariage heureux, mais plutôt de mariage bidon, pour de faux, comme on fait à Las Vegas. Tant mieux, ce sont de loin les plus marrants.

Evidence

Evidence (Windows)
Wuthrer Osef

Maîtrise. Voilà le mot qui semble le mieux qualifier Evidence, si, en toute évidence, on excepte son titre. Maîtrise contre toute attente pourrait-on ajouter, car en effet, Evidence oscille en funambule entre amateurisme négligeant et sérieuse détermination. A tout moment, on s'attend au faux pas, mais celui-ci n'arrivera pas, Evidence maîtrise.

Maîtrise des graphismes : grande fresque maladroite qui semble crayonnée sur les murs d'une cour d'école. Si ceux-là nous laissent d'abord croire à des dessins d'enfants, la régularité du coup de crayon nous détrompe vite : il s'agit bien d'un style parfaitement mesuré, celui d'un adulte qui disposerait peut-être de lacunes graphiques, mais qui a su forger sa patte. Cette régularité est d'autant plus impressionnante quand on sait que le jeu a été réalisé sur une durée de deux ans. Largement le temps de s'améliorer, largement le temps d'être déçu, largement le temps de froisser ses cahiers de de tout recommencer. J'avais lu un jour un conseil de game developer : Ne reprends jamais ton jeu, son script ou ses graphismes sous prétexte que tu t'es amélioré. Tu t'amélioreras toujours, et ce faisant, tu ne finiras jamais. C'est un conseil que Wuthrer a retenu.