Skip to the content
  • 5 minutes
  • 10 minutes
  • 20 minutes
  • 30 minutes et +
  • Oujedico
  • Mes jeux
  • Qui suis-je?
  • Crédits
L'OUJEVIPO
  • 5 minutes
  • 10 minutes
  • 20 minutes
  • 30 minutes et +
  • Oujedico
  • Mes jeux
  • Qui suis-je?
  • Crédits

Réminiscences

Plumet

Plumet (Browser)
Person333
By Bealdo

 

Une nouvelle catégorie s'ouvre sur l'Oujevipo. Il s'agit de la catégorie Invités. Ici, ce seront d'autres gens que moi qui vous parleront d'un jeu à leur manière, histoire de varier les plaisirs. Je vais essayer de faire une jolie place à cette catégorie, peut-être lui donner une charte graphique différente, on verra bien. Si certains d'entre vous sont intéressés, vous pouvez m'envoyez vos idées à pcorbinais[at]gmail.com .
En attendant, je vous laisse en compagnie de Bealdo.

 

Je ne sais pas comment écrire sur un jeu vidéo (et j'adore commencer un article sur un aveu d'échec). Demandez moi d'écrire un truc sur Hendrix et les grands prédateurs du Crétacé et j'enchainerais les pages comme mon petit cousin les pépitos à l'heure du goûter (sérieusement, ce gamin me fait flipper parfois). Mais un jeu vidéo ? Ces trucs ne m'ont jamais autant intéressé que la musique et c'est peut être due à mon éducation. Déjà je n'ai eu la PS1 que lorsque la PS2 est sortie c'est à dire à une période où tout le monde (moi y compris) s'en branlait un peu de la PS1. Ensuite, dans la cour de récréation j'ai découvert que posséder une PS1 était une raison suffisante pour se faire insulter de manière virulente par les petits cons qui avaient une Nintendo 64. J'ai aussi découvert que les possesseurs de consoles étaient assez peu nombreux dans mon école et que j'avais soudain un nombre considérable de nouveaux amis (dont un qui habitait à deux pas de chez moi et qui avait de la paille, avec peu être un peu de merde de poule sur ladite paille, partout dans son salon). Mes jeux préférés étaient alors des trucs dont personne ne se souvient comme Sled Storm (jeu de course en moto neige ou buter des lapins rajoutait des points) ou Dead Ball Zone (sorte de handball futuriste où l'on pouvait une tronçonneuse ou un fusil à pompe pour récupérer la balle).

 

Engolasters January 2021

Engolasters January 2021 (Windows) Deconstructeam   Plus de batterie sur le téléphone. Plus d’essence dans le pick-up. Plus assez de sang pour pour alimenter le cerveau. On peut dire que Deconstructeam a lors de cette Ludum Dare 39 multiplié les interprétations du thème « Out of power ». Mais si celles là n’était que des leurres ? Et si elles n’étaient là que pour détourner notre attention du thème véritable ? L’impuissance face à une situation familiale insoluble et face à des événements surnaturels qui nous dépassent.

J-J-Jump/Turnament/Ice-beak

 

J-J-Jump - Turnament - Ice-beak (Browser)
Nitrome

 

 

Comme cela faisait un moment qu'il n'y avait plus de jeux Nitrome sur l'Oujevipo, en voici trois pour le prix d'un. Pourquoi trois ? Pourquoi ces trois là ? Eh bien d'abord parce qu'il partage une même esthétique de gros pixels (quand Nitrome travaille habituellement sur de plus grands résolutions) mais surtout parce que leurs gameplays, aussi différents soient-ils, gravitent tous autour d'un même thème : l'économie.

Radio Silence

Radio Silence (Browser)
Terry Cavanagh
Ludum Dare 17

 

Evoluez dans une somptueuse 3D noire et blanche pour…Pour quoi au juste ?

 

Eh bien pour le plaisir d’abord, celui des yeux, et puis pour ceux à qui ça ne suffirait pas, pour collecter des émetteurs radios disséminés sur les îles. Ils ne sont pas si simple à trouver, d’autant que si vous avez la mauvaise idée de plonger dans la flotte, vous n’y verrez absolument plus rien. C’est pourquoi vous pouvez utiliser votre oreille pour vous guider vers les différentes sources sonores. A jouer avec un casque pour davantage d’immersion, et pourquoi pas même une paire de palmes.

 

Souris et flèches pour se déplacer, barre espace pour sauter (ce qui n’est pas très pratique par contre…)

Copaings

shake GamesMerlanfritIndiusGSSgamesphere

Qui suis-je ?

avatar bigger

© 2025 L'OUJEVIPO.

Powered by WordPress.

Theme by Anders Norén.

Eternally us

Eternally us (Windows)
Ben Chandler et Steven Poulton.

 

Le jeu vidéo manque de personnages féminins.

Je ne veux pas parler de Lara Croft dont le genre féminin ne se justifie pas plus que celui de la tartiflette, non, je parle de vraies femmes. Des qui portent des vêtements chauds en hiver, des qui préfèrent nourrir des pigeons plutôt que de flinguer des tigres, des qui sont un peu paumées, des qu’on voudrait prendre dans nos bras même s’ils sont pas costauds parce que là c’est pas ça qui compte, des dont on peut tomber amoureux, l’espace d’une demi-heure.

 

Heureusement, il y a Eternally us.

Un jeu réalisé avec Adventure Game Studio, je précise au cas où cela peut donner envie à certains (ça a marché pour moi).

 

Ne lisez pas ce qui suit si vous craignez de vous gâcher le plaisir. Sachez simplement qu’Eternally us doit se jouer avec le son

 

 

On ne saurait imaginer de graphismes plus adaptés : Le pixel saillant nous ramène à l’âge d’or du jeu d’aventure, inscrivant Eternally us dans la lignée des Goblins, Simon le Sorcier, Sanitarium… (que vous pouvez découvrir ou redécouvrir sur Lost Treasure).

Mais d’autre part, afin de se démarquer de ces jeux cultes et de bien nous signaler que le cap des années 2010 a été franchi, le jeu se fend de splendides animations en calque, bien que simples, telles que la neige ou les feuilles d’automne emportées par le vent.

 

Mais c’est scénaristiquement, si l’on peut nommer ça ainsi, que Eternally us frôle l’excellence et se fait le plus innovant : Votre « Quête » sera purement intérieure : La traversée des 5 phases du deuil d’Elisabeth Kübler-Ross : Déni, colère, marchandage, dépression, acceptation.

 

Amber, la protagoniste, passera de parabole en parabole de manière brutale, et sans retour en arrière possible. En terme de Gameplay, cela signifie que chaque tableau est entièrement indépendant des autres, que tout objet s’emploie conséquemment dans le tableau où il a été trouvé, et que c’est moins de réflexion que de patience dont vous aurez besoin ici.

 

L’histoire est émouvante, sans être niaise. Deux adjectifs qui pourtant ont coutume de s’acoquiner. Pour éviter ce piège, Eternally us a du soudoyer un dernier de nos organes : l’oreille.

La bande sonore, caresse de guitare, a de quoi séduire, mais les vois sont plus remarquables encore.

 

Pour une fois, elles font l’objet d’un véritablme jeu d’acteur, d’actrices, quand pourtant la programmation du jeu ne permet pas la fluidité des dialogues de cinéma.

L’effet obtenu est très étrange : Un jeu juste au rythme un poil trop lent pour être naturel. Ce qui s’accorde aussi bien aux ambiances irréelles des tableaux qu’à la lenteur du gameplay. Et je souhaite vraiment vider le mot lenteur de toute sa connotation péjorative.

 

Accepter la mort d’un proche n’est pas une chose facile, cela prend du temps, offrez donc généreusement à Amber trente de vos minutes.

  • 6 juin 2010
  • In 30 minutes et +

← Previous post

Next post →

2 Comments

  1. Pnume

    7 mars 2011

    Bon petit jeu, j’ai passé un très beau moment.
    Merci 🙂

    Reply
  2. jean

    19 octobre 2017

    https://gamejolt.com/games/eternally-us/2274

    Reply

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *