Ocular Ink (Windows)
Pistachios Productions

Cela fait un moment que je ne vous ai pas présenté un jeu « long », j’entends pas là qui peut facilement vous occuper pendant plus d’une demi-heure, si on exclut Desktop Dungeon (qui est finalement une succession de jeux courts), cela doit remonter à Knytt Stories.

 

Je crains qu’Ocular Ink de Pistachios Productions n’ait pas le succès de ce dernier, mais je ne doute pas qu’il en ravira certains.

 

Alors résumons : Le village était en paix et ses habitants vivaient paisiblement jusqu’à ce qu’un être vil, accompagné de son armée de mignons décide de le ravager, par jeu, et par la même occasion de détruire le monde.

Heureusement, un jeune garçon du village a le pouvoir de le détruire. Il devra traverser de nombreuses épreuves, combattre un à un les sbires du malveillant pour enfin acquérir l’expérience nécessaire pour l’affronter en face à face.

 

Ok…le scénario c’est pas trop ça.

Mais si je vous dis que le jeune aventurier est un globe oculaire armé d’un stylo, et que les mignons sont une hordes de reins, appendices, mains, veines ou cuir chevelus…? Reconnaissez que ça devient intéressant.

 

 

Et comme deux trois idées marrantes ne suffisent pas à faire un bon jeu, Ocular Ink bénéficie d’un gameplay assez particulier.

On ne pourrait décemment pas foncer tête baissée vers les ennemis pour leur asséner de grands coups de paupière…soyons honnête : ce ne serait pas très crédible.

Voilà pourquoi notre globe oculaire (déplacé aux flèches directionnelles ou WASD) est équipé d’un superbe stylo magique (le curseur).

Ce stylo a pour propriété principale de déplacer avec douceur, ou (et c’est bien plus utile) violence, les éléments du décor. Cliquez sur un rocher, garder le bouton appuyé et envoyez le valser vers un de ces horribles « kidneys » pour l’exterminer.

 

De la même manière, vous pourrez envoyer les monstres l’un contre l’autre, ou les propulser contre un arbre, ou un rocher pour le même résultat.

Les plus petits éléments étant évidemment plus facile à déplacer.

 

Mais ce stylo a d’autres qualités. Au cours du jeu, vous apprendrez de nouveaux sorts, que vous exécuterez en traçant des formes à l’écran. Un peu comme dans Black and White, ou Nox, si je me souviens bien (mais ma mémoire peut me jouer des tours, il est peut-être temps pour moi de retrouver cet excellent jeu).

Une étoile vous fera rentrer au village.

Un gribouillis provoquera une explosion

Un cercle lancera un projectile magique vers le centre de celui-ci

Une spirale créera un tourbillon…etc.(je dis etc mais je crois que c’est tout…)

 

Dernière innovation enfin : Il n’y a pas de barre de vie dans Ocular Ink, mais une barre d’encre. C’est celle-ci qui fera fonctionner votre stylo (sans lequel vous n’êtes rien) mais aussi celle-ci qui diminuera si vous vous faites blesser.

Barre de vie et barre de mana confondue en somme.

Rassurez-vous, on ne meurt pas très souvent dans Ocular Ink, et cela n’a jamais une grande incidence.

De plus, le jeu bénéficie d’un système de sauvegarde, au cas où vous n’auriez pas une heure entière à tuer devant vous.

 

Le jeu comprend 4 niveaux de difficulté tranquillement croissante. Comptez une heure, une heure et demi pour en voir le bout.

 

Ocular Ink ne révolutionne certes pas le genre que l’on pourrait qualifier de Diablo-Like, mais il y apporte une certaine fraîcheur. Ajouté au fait que sa 3D est séduisante et qu’il est entièrement gratuit, je ne vois pas de raison de s’en priver (ah…vous tournez sur mac? Ah ben oui, désolé, c’est une bonne raison…)

 

Savourez-le bien parce que j’arrive à bout de mes articles d’avance, et que je ne vais pas avoir le temps cette semaine de m’occuper du blog, je dois d’abbord trouver une maison.

A bientôt.