Boson X

Boson X (Windows)
Mu & Heyo

 

 

Être chercheur au CERN n’est pas de tout repos, surtout pas quand il s’agit de pénétrer à l’intérieur d’un accélérateur de particule dans l’espoir de trouver le Boson de Higgs (ou Boson X, comme on l’a tous compris la première fois…). À la croisée de Fotonika et Super Hexagon parvient à revisiter le sous-genre pourtant encombré de l’infinite runner. Si vous êtes quelque peu sensible à l’addiction que ce gameplay peut provoquer, abstenez-vous, ou préparez vous pour un abrutissement de plusieurs heures

 

 

Comme d’habitude, Boson X consiste à aller le plus loin possible en sautant de plates-formes en plates-formes, mais de nombreux petits détails lui permettent d’éviter l’écueil du « runner de plus ». Le premier, celui qui saute littéralement aux yeux, c’est que Boson X est beau, avec une 3D polygonale qui sied parfaitement à ses couloirs épurés. Ça ne fait pas tout, mais c’est déjà ça de pris.

 

Le deuxième, c’est le gameplay lui-même de Boson X, qui diffère légèrement de tout ce que l’on a pu voir auparavant. Pas question ici d’avancer en ligne droite : dans un accélérateur quantique, la gravité est finalement une notion toute relative. Il nous sera donc permis (et même recommandé) de sauter d’une paroi à l’autre de ce tube décagonal. Le sobrement nommé Run instaurait déjà cette idée, mais Boson X la pousse à son paroxysme (jusqu’au paroxysme suivant) en simplifiant les commandes à l’extrême : sauter en avant, sauter à droite, sauter à gauche. Pas de mouvements inutiles, seulement des sauts cruciaux.

 

La troisième, peut-être la plus importante, c’est que survivre ne suffit pas. Pour espérer finir le niveau à 100 % (ou 200 %, ou 700%) et donc découvrir le boson, il nous faudra passer sur les plates-formes turquoises et accumuler leur énergie. Un détail oui, mais qui change beaucoup de choses, car il introduit dans cet infinite runner la notion de choix, de risque : plus question de se concentrer sur la propre survie, il faut faire du zèle, et passer par les chemins parfois les plus accidentés pour espérer avancer dans notre recherche.

 

La dernière enfin est un cadeau fait au joueur : un tableau de statistiques sous forme de graphiques physiques tenant le compte de nos performances. Vous avez l’impression de faiblir, de fatiguer, ou au contraire de vous améliorer ? Boson X vous permet de le constater noir sur blanc. De là à étudier ces statistiques pour booster nos performances futures, il n’y a qu’un bond.

 

Vous l’aurez compris, avec ses 6 niveaux infinis introduisant chacun de nouvelles menaces, Boson X a de quoi vous occuper pendant des heures, moi, j’ai eu la chance de m’en extirper sous prétexte d’écrire cet article, mais vous…que trouverez-vous ?

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2 Comments

  1. Hé ben moi j’ai joué à ce jeu il y a quelques semaines, quasiment non-stop et je n’ai pas réussi à m’arrêter avant de finir tous les niveaux.
    Je suis partagé entre admirer les gars capables de produire un truc aussi addictif et condamner moralement le fait de me faire perdre mon temps de cette manière.

  2. Oui, devs et joueurs ont tendance à s’aimer d’un amour vache

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