Snakes^n

Snake^n (Windows, Mac, Linux)
Eezal

 

 

Avec son Snakes on a Cartesian Plane, Netgrind inventait 28 variantes pour le célèbre jeu de Snake auquel aucun utilisateur de téléphone portable au début des années 2000 n’a pu échapper. On aurait pu croire qu’il avait fait le tour, que cette série d’exercices de style suffirait à épuiser ce gameplay au demeurant très simple. Mais le titre seul du jeu suffisait à pointer ses limites : pourquoi se cantonner à un plan cartésien ?

 

Eezal a poussé le concept plus loin en ajoutant une troisième dimension, le genre d’idée géniale qui ne semble évidente qu’une fois sous nos yeux. Un snake en 3D, c’est en toute logique un snake dans un cube, auquel s’ajoute fatalement une direction, ici commandée par Maj et Ctrl. Dans l’absolu, ce Snake^3 peut donc se jouer à une main, comme son lointain ancêtre, mais c’est oublier que la 3D nécessite parfois de changer d’angle de vue, et c’est ce dont notre seconde main, scotchée à la souris, se chargera.

 

Les premiers essais sur Snake^3 pourront sembler catastrophique, mais c’est juste le temps que notre cerveau s’échauffe, car au final, patience et méthode permettront d’arriver assez aisément jusqu’au niveau 10. Par la suite par contre, la longueur du serpent ayant dépassé celle du cube, cela devient juste infernal, mais peu importe, Snake^3 a déjà prouvé quelque chose d’important : notre cerveau est bien plus efficace qu’on a tendance à le penser.

 

Pas encore convaincu ? Très bien, ajoutons une dimension et lançons nous sur Snake^4. Cette fois, il ne s’agit plus de naviguer dans un, mais dans deux cubes, se trouvant dans deux dimensions parallèles, et c’est la barre espace qui nous permet de passer de l’un à l’autre. Beaucoup plus compliqué ? Pas vraiment, une fois le Snake^3 maîtrisé, le Snake^4 ne semble pas si intimidant, quand il semblerait tout juste injouable pour qui n’a jamais pratiqué le snake en trois, ni en deux dimensions.

On peut alors légitimement se demander ce qui se passerait si on ajoutait une cinquième, puis une sixième dimension, et ça tombe plutôt bien, puisque l’auteur projette de réaliser ces jeux également. Difficile en revanche de concevoir la forme que ceux-là pourraient prendre…Wait and see.

 

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4 Comments

  1. Tiens, il manque un petit truc : le snake 1D. Qu’Ezeal ne se tracasse pas ! Je le ferais pour lui. 🙂

  2. Eezal

    Yeah, je ne m’attendais pas à une publication si rapide ! Les dimensions suppérieures sont aussi simple que snake^4, seule la ^7 peut poser quelques problèmes. J’avais déjà songé a des dimensions inférieure (0 et 1…) Mais ça serait plus vraiment un snake…

  3. Manque de touches sur le clavier ?
    Mais enfin ! Un snake 1D est toujours un snake, comme snake 3d ou 4d.

  4. Eezal

    J’attends de voir ta version de snake 1d pour me prononcer… Sinon les touches du clavier sont une bonne problématique et je fais tout mon possible pour réduire le nombre de touches à utiliser.
    Pour te donner une idée, snake^9 (s’il sort un jour) n’utilisera qu’une seule touche de plus que snake^4.

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