Dammit Snake

Dammit Snake (Browser)
Guilherme Töws (Zaratustra)

Lorsqu’ils sont coupés en deux, les planaires (ces jolies limaces sous-marines qui ressemblent à de petites culottes froissées) ne meurent pas, elles se dédoublent, chaque partie régénérant les organes qui lui manquent. C’est impressionnant, mais le Dammit Snake fait mieux encore : nul besoin d’intervention extérieure, il lui suffit d’avaler un gros pixel pour que la mitose se produise.

 

Malheureusement, un tel mode de reproduction n’est pas dénué de défaut : les deux serpents produits partagent le même cerveau. Quand l’un veut tourner à droite pour attraper sa nourriture, l’autre fait de même, et ce manège dure jusqu’à ce qu’un des deux finisse par se cogner contre un mur et mourir.

Cela serait finalement sans conséquence si le jumeau faible se contentait de mourir dans son coin, 1+1-1=1, mais les Dammit Snakes ont une autre spécificité : ils sont très rancuniers. En mourant, ils vont ainsi se transformer en murs et gêner la progression de ceux qui a survécu.

Pour toutes ces raisons, la race des Dammit Snakes s’est éteinte au bout d’une trentaine de secondes.

via Oddities

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3 Comments

  1. Amusant, mais tu n’as pas relevé le côté philosophique du jeu : contrôle-t-on le même serpent à la fin de la partie qu’au début ? 😉

  2. En fait, il y a un moyen de le savoir si tous les pixels à collecter apparaissent par chance près d’un mur/obstacle. Quand l’une des têtes du serpent qui est en train de se dédoubler meurt, elle laisse soit une longue traine, soit une courte. Si la traine est courte, le nouveau né est mort, si elle est longue, on a changé de serpent. 😉

  3. Je confirme : les serpents sacrifiés pour la communauté sont rancuniers. Dans mon cas, ils entourent la nourriture si bien qu’il est impossible de la prendre ! 😀

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