Merciful God (Browser)
Ham and Brie
Merciful God est un autre jeu issu du Super Friendship Club Justice Pageant. Ce n’est pas le plus beau (Hide), ce n’est pas le plus dingue (Murder dog), ce n’est pas le plus prometteur (Hungry Forest) mais c’est assurément celui qui colle le mieux au thème : Justice. En fait, Merciful God n’est que justice.
De loi, en plissant les yeux et l’esprit, Merciful God évoque The Game of Life, de John Conway. De la même manière, on y observe de petits organismes qui vivent, se reproduisent et meurent sans notre intervention. Il s’en éloigne en revanche sur deux point majeurs :
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D’une part, Merciful God ne possède pas la structure mathématique du Game of Life.
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D’autre part, il simule une société qui semble plus réaliste encore, avec l’ajout d’une nouvelle fonctionnalité : le meurtre. Car de l’Empire Romain aux États Unis d’Amérique, tout société est bâtie sur le meurtre.
Parmi la foule d’individus indifférenciés, il y a les meurtriers. Ceux qui, plutôt que de s’accoupler préfèreront faire jaillir une gerbe de sang. Vous, vous êtes Dieu, le magistrat suprême, et vous avez pour mission de récompenser les bons et de punir les mauvais.
Il suffit de cliquer sur un meurtrier pour l’envoyer droit en enfer, non sans éclabousser un peu de son sang partout. Les justes, il suffit de les protéger, et leur mort naturelle sera récompensée par une croix. Les meurtriers impunis hériteront quant à eux d’une croix inversée, juste pour vous montrer comment vous avez bâclé votre travail.
L’autre problème…c’est les bavures. Rien n’empêche qu’on condamne parfois un innocent…omnipotent ne veut pas dire compétent. Parfois, on punit à la va-vite, parfois, on fait des exemples aussi…nul n’est parfait, pas même Dieu.
Pure simulation, le jeu n’a vraiment pas de but, sinon peut-être d’atteindre la plus haute population, mais même sans intervention de notre part, celle-ci s’auto-régule et se stabilise à partit de 70. C’est donc juste pour le sport, pour tester votre conscience, et votre conception de la justice.
Ce qui est assez amusant, c’est que contrairement à The Game of Life, qui appliquait des règles de reproductions très mathématiques, et plus proches d’organismes unicellulaires, Merciful God applique des règles très humaines : il faut deux êtres pour en concevoir un troisième. Impossible donc de ne pas humaniser ces petits pixels, et, par conséquent, s’imaginer les situations les plus farfelues :
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Non Théo, on ne tue pas sa propre soeur.
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Kevin! Arrête-ca! On ne copule pas avec maman. Et je me fiches qu’elle soit aussi ta cousine.
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Bon…qui a tué Ahmed ? Personne ne copulera tant que je n’aurais pas de nom.
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Oups, pardon Julien, mon doigt a glissé. Tu vois ce que tu as fait Svetlana, à bouger partout ? J’espère que tu es fière!
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D’accord, Thibault a tué Chen, mais celle-ci avait tué Gabriella. Quelle sentence appliquer ?
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Kevin! Lâche ta mère, j’ai dit!
Sakutei
ça ferait un écran de veille tellement magique…
J’imagine ça dans un bureau d’assurance. Tout de suite, ça change des canalisations 3D. Et puis c’est utile, quand le client demande ce que ça signifie ce carnage en gerbes rouges.
« ça mams’elle ? c’est ce que Staline appelait de la statistique ».
admin
Je ne sais pas où est-ce que tu va chercher toutes ces idées tordues.
Remiz
Concept très intéressant. Mais je préfère appliquer la méthode Française. Je ne tue personne, je laisse une seconde chance à tout le monde… Bon, dit comme ça ça a de la gueule, mais en fait ça fini en bain de sang.
admin
Aah mais c’est parce que tu brûles des étapes : Il faut d’abord appliquer la peine de mort pour pouvoir l’abolir après. Tu punis jusqu’à arriver à une cinquantaine d’individus, puis, tu peux te permettre de laisser autant de chances que tu veux, ça se régulera tout seul. 🙂