Westerado

Westerado (Browser)
Ostrich Banditos

Que se passe-t-il quand on mélange un jeu d’aventure, un shooter, un jeu d’enquête à la Qui-est-ce?/Mystères de Pékin et qu’on situe le tout dans un contexte far-west ? He bien quelque chose d’assez singulier. Westerado pour être précis.

En se lançant dans Westerado pour la première fois, on n’a aucune idée d’où on met les pieds. On croirait d’abord à un petit jeu flash de 10 minutes, puis le gameplay s’enrichit, la narration s’épaissit, et soudain, on réalise que tout ce que l’on vient de jouer n’était que l’introduction!

Westerado se déplie sous nos yeux pour devenir une aventure qui pourra nous voler plusieurs heures. Les lieux, les personnages, les indices se multiplient et on commence à se demander si on en verra un jour le bout. J’en suis pour ma part encore loin, mais si les commandes me rebutent quelque peu, j’ai déjà pu observer tout un tas de petites choses qui me donnent envie de continuer. La liberté totale qui nous est accordé tout d’abord, puisque comme dans un GTA on pourra explorer la carte comme bon nous semble et flinguer (à nos risques et périls) tous ceux qui croisent notre chemin, du desperado à la danseuse de cabaret. La gestion des conversations ensuite, au sein desquelles le défouraillage d’un revolver est une option de dialogue tout à fait acceptable. La volontairement lamentable gestion des tirs enfin, qui nous fera pester contre cette époque dans laquelle les fusils automatiques n’ont pas encore été inventé et où les balles se rechargent une par une.

Je ne sais pas encore ce qui m’attend pour la suite, mais une chose est sûre : je réserve une balle pour le foie-jaune qui a eu l’audace et la sottise de s’en prendre aux miens! Oui, lui, celui avec le chapeau et la ceinture.