Polymorphous Perversity

Polymorphous Perversity (Windows)
Nicolau

Jeu NSFW

Le sexe, c’est un peu comme un RPG.

On commence petit, en se branlant tout seul dans son coin, des petits combats d’entraînement que l’on gagne à tous les coups, et qui nous permettent d’acquérir les bases du gameplay. Puis au bout d’un moment, ça ne suffit plus, on veut de l’aventure, des aventures ! Alors on s’arme, on s’équipe : on enfile un bout de caoutchouc +5 contre les MST, on avale des pilules magiques +4 contre la grossesse, on passe des heures devant la glace pour gagner quelques points de charisme…et le grand jour arrive enfin : on rencontre notre premier adversaire.

 

S’engage alors une violente lutte au tour par tour dont on sortira bien rarement vainqueur, malgré notre application à employer ceux qu’on croit être nos meilleurs coups spéciaux et notre tentative désespérée de toujours garder un peu d’énergie sous la pédale. Mais ce n’est pas grave : on gagne de l’expérience, des niveaux, des nouveaux pouvoirs…l’aventure ne fait que commencer !

Les combats se multiplient, les adversaires aussi, même si on préférera parfois se concentrer sur un seul d’entre eux pour farmer. On commence à élaborer de nouvelles techniques, positions, à découvrir de nouveaux orifices. Parfois, on même recours aux items pour ajouter un peu de piment…

Bon, j’arrête là, vous avez compris : Polymorphous Perversity est un RPG qui parle de cul.

Il ne s’agit pourtant en rien d’un jeu porno…certes, nos principaux moyens d’action sont le sexe, la masturbation, la sodomie, mais à aucun moment le jeu ne semble vouloir provoquer la moindre excitation qui soit. On y explore simplement la luxure avec des yeux de joueur, on fait nôtre cette quête de la baise suprême, on assimile cette malédiction qui veut qu’on meure de trop de temps passé sans sexe, et on en vient à s’écrier avec sincérité « Merde ! Faut que je baise ! » comme on s’écrierait « Où est cette fichue trousse de soin ». Passé l’amusement ou l’aversion première, on en oublie que Polymorphous traite de sexe, on se contente simplement de vivre une grande aventure. De plus, derrière ses traits d’humour à la Leisure Suit Larry, le jeu semble cacher une plus grande profondeur, une sorte de vérité universelle…et on ne s’étonnera alors pas que son créateur exerce la profession de psychothérapeute.

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2 Comments

  1. Bon sang même les palmiers….

  2. Un peu d’explications sur mon commentaire précédent : En regardant le screen, je n’ai vu qu’un RPG, et petit à petit ça ressemblait à une parodie infâme.

    En jeu, c’est précisément l’inverse qui arrive.

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