Meow for MUTATION! (Browser)
Marudziik

Vous vous souvenez de la série Creatures ? De cette horde de norns braillards tout juste bons à détruire les écosystèmes et à s’accoupler avec leurs parents ? C’était insupportable, hein ? Pourtant il y avait dans la série Creatures un aspect très intéressant alors peu développé dans le jeu vidéo : les croisements. Accoupler les norns, manipuler les gênes, découvrir de nouvelles mutations…ça c’était marrant ! Si seulement il n’y avait pas tout cet enrobage tamagoshi…

Plus de dix ans plus tard, cette prière est exaucée avec Meow for Mutation !

 

 

Ici pas de norns, mais des chats, plein de chats, qui pour survivre à des diverses attaques d’envahisseurs doivent développer les bonnes mutations : cornes sur la tête, queue de scorpion, pattes musclées…Je ne connais pas le nombre de chats distincts que l’on peut obtenir, mais j’évaluerais celui-ci à plus de 200.

Créé pour la LD24, Meow comporte deux versions : la première bouclée en 48h, qui permet d’arriver à ses fins pas l’élimination et la deuxième, version post-compo, qui le permet par la sélection des géniteurs. La seconde est évidemment plus aboutie, et pourtant, j’ai une préférence pour la première. Elle est certes plus difficile, plus hasardeuse, plus lente et moins accessible, mais est-ce que ce n’est pas ça aussi la génétique ? Un long, pénible et souvent infructueux travail ?

Cette version me semble bien plus percutante parce qu’elle nous oblige à sacrifier d’innocents chatons pour la survie de l’espèce. On se croirait le méchant d’un mauvais film de science-fiction, un méchant qui perd à la fin, parce que foutrecul, ce jeu est DUR !

Si vous ne vous sentez pas la force de vous battre une demi-heure rien que pour bien en saisir les mécanismes, tentez plutôt la deuxième version. Je me contenterais juste de vous pointer du doigt, de vous adresser un regard moqueur et de m’exclamer : loser !