Activate the Three Artefacts and then Leave

Activate the Three Artefacts and then Leave (Windows, Mac)
Increpare (Stephen Lavelle)

 

Avec un titre à la You have to burn the rope, Activate the Three Artefacts and then Leave (ATTAATL) ne cherche pas à cacher son but : Activer les trois artefacts, puis partir. Mais si on y retrouve la simplicité de YHTBTR, il n’en va pas de même de la facilité.

 

ATTAATL est un véritable casse-tête, d’ailleurs, il en a l’aspect : le joueur est invité à entrer dans une construction sphérique en 3 dimensions, faite de cubes. Celle-ci évoque ces petits casse-tête de bois, où il suffit de retirer une pièce pour que tout s’effondre et qu’on laisse, après une demi-heure d’échauffement cérébral, en petit tas sur une étagère qui prend la poussière, jusqu’à ce que trois ans plus tard, un ami plus malin passe et vous le remonte en quinze seconde tout en roulant un joint et en parlant du dernier remaniement ministériel puis le démonte à nouveau en vous disant : « Entraîne-toi, c’est facile ».

 

 

Non, comme je le disais, ATTAATL n’est pas facile. C’est un véritable labyrinthe en 3D plein de passages et de fourberie. Visuellement, rien ne vous permet de savoir si vous êtes ou non déjà passé par là (à moins de repasser par un artefact), la seule reconnaissance peut être auditive : chacun des artefacts émet un son anxiogène et pour peu que votre oreille soit absolument absolue, vous pourrez vous écrier :

« -Mais je suis déjà passé dans cette salle! Je reconnais ce subtil dosage des sons x,y et z. Grâce à ces coordonnées sonores je vais pouvoir retrouver la sortie en un rien de temps. »

Mais permettez-moi d’en douter fortement.

 

S’il vous arrive de trouver un artefact (si si, ça arrive, j’en ai eu 2) n’essayez pas réellement de l’activer. Il ne semble pas y avoir de commande prévue pour ça. Le jeu vous fait confiance : trouvez simplement les 3 artefacts puis ressortez. Vous pouvez aussi bien ressortir avant…mais pour quelle satisfaction?

 

ATTAATL est un excellent exemple de la potentialité de la 3D qui est encore loin d’être exploitée. A quoi bon vouloir toujours améliorer son rendu graphique alors qu’on en a pas encore exploré la moitié? C’est pour cela que je remercie les moteurs comme Unity qui permettent aux game designers indépendants de tripoter la 3D sans trop de difficultés.

 

(Merci à Indie Games pour la capture d’écran)

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1 Comment

  1. C’est bon, dès que je passe chez toi j’essaye ce jeu et je t’apprends à résoudre un casse-tête si tu me roules un joint.

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