The Plant (Windows)
Nicolas Dayton
The Plant (l’usine) se présente comme une adaptation du Château, de Kafka, où le château est justement remplacé par une usine
The Plant a un énorme défaut : C’est un jeu qui ne fais pas envie, mais vraiment pas du tout. Ses graphismes, bien qu’efficaces, n’ont rien de vraiment attirant, son but n’est pas clairement défini, ses pavés de textes (en anglais qui plus est) font peur…bref, il ne part pas avec toutes les chances de son côté.
C’est pourquoi j’insiste : Essayez The Plant, donnez lui sa chance, prenez votre temps et trouvez lui, si vous pouvez, l’intérêt qu’il mérite. Mais surtout : restez loin des bords de l’écran (un petit conseil en passant). Quand ce sera fait, vous pourrez revenir ici lire la suite et découvrir ce que de toute façon vous aurez raté. Flèches pour se déplacer, espace pour parler/effectuer une action.
Je n’ai pas lu le château, tout ce que je sais c’est que dans le Roman, K. ne parvient jamais à passer la porte du fameux château (tout comme l’homme ne parvient jamais à passer la porte de la Loi) et c’est bien l’idée de ce jeu : jamais vous ne pourrez passer les portes de l’usine qui occupe une place centrale dans toutes vos actions et conversations.
Un système de point complètement obscur est instauré. C’est lui qui vous fait croire à un possible entrée future. Vous pouvez collecter des points en accomplissant diverses quêtes ou même en vendant votre âme. Vous pouvez chercher un autre salut en vous attelant à votre machine à écrire et postant vos manuscrits, les uns après les autres…mais tout cela est vain.
Et puis d’ailleurs, pourquoi voulez-vous tant y entrer dans cette usine?
Absurde existentialisme, toujours.
L’auteur précise qu’il y a un autre « gag » (Kafka lui même ne se tordait-il pas de rire en faisant ses lectures?), tellement caché que moi-même, pourtant plein de determination, ne suis parvenu à atteindre. Trouvez les cultistes, parlez leur et proposez de les aider. Trouvez Diane, la femme toute nue, et le robot qui parle, retournez voir les cultistes, et ceux ci invoqueront sept saucisses volantes qui provoqueront l’appocalypse…manque de bol, vous ne serez pas beaucoup plus avancé…les portes de l’usine vous demeureront toujours closes.
Finalement, la seule façon de « gagner » dans The plant, et de quitter la map, par n’importe lequel de ses bords. Une solution insolente de facilité, tout comme la seconde fin du jeu précédent. Finalement, Kafka, ce ne serait pas une parabole sur le fait de se compliquer la vie?
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