The Loving

The Loving (Browser [Unity])
Alexis Moroz, Maxence Voleau, Camille Giraudeau, Manuel Parent, Yllogique

 

 

Alors que quelques centaines de milliers de personnes manifestaient dimanche dans Paris, de l’amour plein les pancartes, quelques dizaines d’autres s’étaient enfermés à l’Isart pour la Global Game Jam et, par l’intermédiaire du thème “Battements de coeur”, avaient bien souvent aussi l’amour au centre de leurs préoccupations.

 

The Loving, notamment, est un jeu de combat qui consiste à donner et recevoir non pas des coups mais de l’amour. Si les deux protagonistes à l’écran Mike et Waldork, semblent éprouver l’un pour l’autre quelque chose qui dépasse la franche camaraderie, cette mise en scène de l’homosexualité n’est en réalité qu’annecdotique puisque le vrai sujet de The Loving, c’est la relation qu’entretiennent le joueur 1 et le joueur 2.

 

 

L’important, ce n’est pas ce qui se passe à l’écran. En suivant les instructions, les joueurs devront tour à tour se féliciter, se taper sur l’épaule, les fesses, se raconter leurs meilleurs souvenirs…puis accepter ou balayer ces preuves d’amour explicites. Que les timides se rassurent : trois niveaux de jeu sont prévu selon le type de relation des joueurs : parfaits inconnus, connaissances, amis.

 

Si ce jeu me touche particulièrement, c’est d’une part parce que, comme mon Split Fighters, il fait entrer l’amour et les relations humaines dans le jeu de combat, et c’est toujours intéressant de voir les déclinaisons d’une idée qui nous tient à coeur. D’autre part, je suis un grand amateur de contraintes, et The Loving ne s’en est pas privé. En plus d’être réalisé en 48h sur un thème imposé, il applique aussi au moins 5 des “diversifiers” suggérés par les organisateurs de la GGJ :

– Stay Inside the box (le jeu se déroule sur un écran unique, sans scrolling etc.)

– I know what you did last summer (le jeu est persistant d’une partie sur l’autre [ici à condition de garder les même joueurs])

– Backwards (quelque chose est à l’envers, ici : donner de l’amour par des coups)

– No cheating please (le jeu demande au joueur un investissement en dehors de l’écran)

– 10 little pigs (le jeu nécessite l’utilisation de 10 boutons ou plus)

 

Comme si tout cela ne suffisait pas, The Loving dispose d’une bande son très amusante, maquillant en 8bit de célèbres chansons d’amour, et le désir de toutes les découvrir justifiera à lui seul de recommencer partie sur partie.

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1 Comment

  1. cendrieR

    En parlant de la GGJ, Kaox a mis ses photos sur le Nesblog (http://www.nesblog.com/global-game-jam-2013/)

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