You Found The Grappling Hook (Windows)
Messhof
Worms, Spiderman, Tomb Raider
3 jeux à première vue très différents mais qui ont un point commun : Que ce soit grâce à un grappin, une corde ou des toiles d’araignées, un des aspects les plus jouissifs de leurs gameplays est de se balancer dans le vide, traverser les niveaux, les maps, avec pour objectif de ne pas (ou peu, pour Tomb Raider) toucher le sol.
Dans Worms Armageddon, mes parties préférées étaient l’entrainement à la corde auquel j’étais un vrai champion. Ninja artificier, je refusais toute partie à ciel ouvert, n’offrant pas assez de surface à mon grappin.
Tout ça pour dire que quand Messhof me propose de revivre cette expérience avec You Found The Grappling Hook, je suis tout simplement ravi.
Du plafond, du vide, un morceau de corde…que demander de plus ?
Le décor : C’est l’enfer. Pour faire simple. Une cave remplie de filons d’or et de pièges confectionnés à partir d’os d’enfants. Un démon moqueur vous accompagne et observe votre progression. On pourrait lui en vouloir s’il n’avait pas autant d’humour.
Le challenge du jeu est très bien pesé , les premiers niveaux, faciles nous permettent de prendre les commandes en main, puis les suivant demanderont plus d’inventivité et d’audace. Je mentais quand je disais que YFTGH se limitait au grappin, car deux autres objets croiseront votre route : Des bottes magiques, qui vous permettront de voleter un peu en pressant frénétiquement la touche Z, puis, plus tard, la pioche, qui vous permettra d’extraire de l’or.
C’est avec ce troisième objet que le jeu atteint son apogée : La caverne s’écroule ! Il faut fuir, vite ! Vous n’avez que Huit
minutes. Mais tant qu’à faire autant récolter un maximum d’or en partant.
Le coup classique des niveaux à refaire à l’envers, certes, mais pas du tout ennuyeux, puisqu’à l’aller s’ajoutent trois facteurs :
-Un temps limité
-Les bottes magiques, qui influent considérablement votre manière de jouer le grappin
-L’or à extraire.
Ce dernier facteur est le plus piégeux, et je ne suis pas encore parvenu à terminer le jeu dans les huit minutes pour cause de trop grande avarice, mais j’y travaille en ce moment. [[Edit: Reussi…et la petite histoire finale en vaut vraiment le coup]]
Un point intéressant est la manière dont, d’un jeu reposant, YFTGH se transforme un puissant anxiogène. Une petite variation dans la musique, quelques pierres traversant l’écran, 2, 3 secousses…voilà tout ce qu’il faut pour faire pétarader un coeur. Pourtant, ni le gameplay, ni le graphisme ne subissent de modification.
On appréciera pour finir le titre même du jeu, évoquant sans honte son aîné YHTBTR, qui doit être très fier d’avoir pareil jeu dans sa lignée.
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